J'aimerai à mon nom propre et au nom de la délégation burkinabé, remercier les autorités ivoiriennes pour l'accueil fraternel et chaleureux dont nous bénéficions depuis notre arrivée sur la terre hospitalière de la République de Côte d'Ivoire. J'exprime à l'endroit de Madame Dominique Ouattara mes sentiments les plus amicaux et cordiaux pour sa disponibilité et sa sollicitude. Les nombreux égards qui nous sont témoignés traduisent la qualité des liens historiques unissant nos deux pays. J'apprécie les efforts soutenus des gouvernements ivoirien et burkinabé en matière de promotion et de protection des droits de l'enfant dans nos communautés respectives. '
Mesdames et Messieurs, la problématique de la traite transfrontalière des enfants se pose avec gravité entre la République de Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. Les statistiques enregistrées dans mon pays indiquent que le nombre de victimes accroît chaque année. En effet, en 2008 il a été dénombré 588 cas, ce nombre est passé à 1270 en 2011 et à 1895 en 2012. La Côte d'ivoire demeure une destination privilégiée en raison de la longue tradition migratoire vers ce pays. Malgré les dispositions de prévention de centaines d'enfants sont toujours l'objet de trafic. Les services de Protection de l'Enfant au Burkina sont constamment sollicités pour le rapatriement des victimes de cette traite.
Mesdames et messieurs, les épouses des chefs d'Etats en tant que mères sont très sensibles aux situations difficiles de leurs compatriotes, celles des enfants en particulier. La recrudescence de la traite des enfants préoccupe fortement ma sœur Dominique Ouattara et moi-même. (...) Nous avions présenté avec fermeté la traite, l'exploitation et les pires formes de travail des enfants comme des actions intolérables à leur épanouissement. Notre engagement à accompagner la mise en œuvre d'un accord permettant aux gouvernements burkinabé et ivoirien de renforcer les organismes nationaux de prise en charge des enfants victimes (...). La rencontre d'Ouagadougou avait permis aux experts de finaliser le document du protocole d'accord (.....). Je salue la disponibilité et l'efficacité des experts(...).
Je fonde l'espoir que la synergie d'action entrepris par nos deux nations sera plus fréquente et fera tâche d'huile dans la sous région Ouest africaine. Madame Dominique Ouattara, Honorable invité, Mesdames et messieurs, je voudrais réaffirmer aux gouvernements ivoirien et burkinabé ma détermination à soutenir l'ensemble des actions de lutte pour toutes les formes de violences faite aux enfants. L'enfant à toujours été au centre de mes préoccupations. A ma sœur Madame Dominique Ouattara, je vous réitère ma reconnaissance pour votre quête quotidienne de bien-être pour les enfants. J'exprime ma gratitude aux partenaires techniques et financiers qui ont accompagné les gouvernements dans l'élaboration de protocole d'accord de coopération en matière de lutte contre la traite transfrontalière des enfants (....). Le Burkina Faso reste donc convaincu que l'accord de coopération que nous signons contribuera à l'élaboration d'un cadre juridique indispensable pour l'élimination de la traite des enfants. A ceci mon pays s'engage à respecter les dispositions contenues dans le présent accord et à œuvrer à sa mise en œuvre effective.
Je vous remercie