SIBEA-SA : Les ex-travailleurs demandent à la justice de mettre fin à leurs souffrances

| 01.06.2013
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SIBEA-SA : Les ex-travailleurs demandent à la justice de mettre fin à leurs souffrances
© DR / Autre Presse
SIBEA-SA : Les ex-travailleurs demandent à la justice de mettre fin à leurs souffrances
Les ex-travailleurs de la Société industrielle burkinabè d’épices et d’aliments (SIBEA-SA) demande à la Justice de se prononcer sur ce qu’il convient d’appeler maintenant « affaire SIBEA ». Un feuilleton qui dure maintenant depuis deux ans mais qui n’a toujours par eu de solution. Les ex travailleurs ont organisé dans la matinée de ce samedi 1er juin sous la houlette de leur syndicat, la CGT-B/SIBEA, une marche suivie d’une remise de lettre au ministre de la Justice.

« A bas les détourneurs de la SIBEA, les travailleurs de la SIBEA ont faim, sauver la scolarisation de nos enfants, il faut mettre fin à la souffrance des travailleurs de la SIBEA, pourquoi ce silence coupable sur le dossier SIBEA, à quand la justice ? » pouvait-on lire sur les pancartes brandies lors de cette marche du samedi 1er juin 2013.

Selon le SG à l’information, Koudougou BAUDOIN, les ex travailleurs reprochent à l’ex-Président directeur général (PDG) de la société, Ali Compaoré, des problèmes de gestion.

Selon ces dires, le début du « feuilleton SIBEA »remonte le 1er juin 2011. Les travailleurs de cette usine ont été mis à cette date au chômage technique pour cause de faillite de la SIBEA. Une raison qui n’est pas fondée selon lui puisque la demande de l’usine dépassait l’offre.
Il s’agirait selon lui de problèmes de gestion imputables à Ali Compaoré, ex-Président directeur général (PDG) de la société et à ses complices Etienne P. Ouédraogo, ex-directeur commercial de la SIBEA, Jean Luc Damy et David Carreras qui sont les représentants locaux de PASA, fournisseur de la marque Jumbo en matière première, basé à Barcelone en Espagne.

Les travailleurs protestent aussi contre la passation précipitée de la distribution des produits JUMBO à la Société O.BOUF. En effet, et toujours selon Monsieur BAUDOIN, suite à des plaintes de la nouvelle équipe dérangeante, un audit a été fait entre temps.
Lequel audit a mis à nu une malversation financière de plus de 15 milliards de francs CFA et qui a conduit à l’arrestation et la libération trois mois après sous liberté provisoire d’Ali Compaoré et quelques-uns de ses complices.

« Dans un mariage quand il y’a divorce et quand on veut se remarier on éclaircit tout avant de passer à l’acte » s’est-il indigné.
« Nous sommes tous des burkinabè, nous venons vous demander de regarder la souffrance des anciens travailleurs de la SIBEA » a- t-il dit en remettant la lettre au SG du ministre de la Justice.
Le représentant du ministre de la Justice, Mahamoudou SANOGO, a lui en retour rassuré les ex travailleurs. « Votre message sera transmis fidèlement et urgemment à Monsieur le ministre garde des sceaux » les a-t-il rassuré.


P. Florence ZANGO

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