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Le Burkina s’exerce à la gestion des catastrophes avec l’appui des USA

| 15.07.2014
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Le Burkina s’exerce à la gestion des catastrophes avec l’appui des  USA
© DR / Autre Presse
Le Burkina s’exerce à la gestion des catastrophes avec l’appui des USA
Le Burkina Faso a débuté lundi avec l'appui de la coopération américaine, un exercice de préparation et de réponse aux catastrophes portant notamment sur l'évolution et la propagation d'un virus, a-t-on constaté.

«L'exercice sur table est un exercice en salle à la différence de l'exercice sur le terrain où on mettra en place le dispositif des plans d'organisations de secours. Chaque groupe concerné aura devant lui un ordinateur, une connexion internet. Un scénario est déroulé sur l'ordinateur et à chaque étape, chaque groupe doit jouer son rôle», a expliqué le directeur général de la Protection civile, le colonel Lazare Yago.

«Nous avons estimé indispensable de faire un tel exercice parce que quand vous mettez en place des plans et qu'ensuite vous ne les jouer pas sur le terrain, vous ne pouvez savoir s'ils sont efficaces ou pas», a-t-il ajouté.

Face à la menace du virus Ebola qui a déjà tué près de 500 personnes en Guinée Conakry, en Sierra Léone et au Libéria, le colonel Yago a affirmé que «le fait de faire un tel exercice va encore nous aider à mieux se préparer pour faire face au virus Ebola qui peut un jour arriver au Burkina».

«Le thème principal de l'exercice sur table portera sur une pandémie, notamment l'émergence et la propagation d'un nouveau virus H1N1», lit-on dans le dossier de presse.

«Mais le scénario prévoit d'autres situations catastrophiques comme des inondations, des crises alimentaires, des mouvements de populations, des troubles à l'ordre public, une épidémie de méningite», poursuit la même source.

Pour le ministre d'Etat burkinabè en charge des Relations avec les Institutions, Bongnenssa Arsène Yé, «face à ces crises multiformes et multisectorielles, la responsabilité des Etats consiste à mettre l'accent non seulement sur la prévention, mais aussi sur la prévision et l'intervention».

Il a rappelé la mise en œuvre par l'Etat burkinabè grâce au soutien des Etats-Unis du Plan de soutien militaire aux autorités civiles (SMAC) en cas de catastrophes, du Plan national de préparation et d'intervention en cas de pandémie de grippe et du Plan d'urgence des Forces armées nationales en cas de pandémie.

Outre l'engagement des Etats, «ces catastrophes et pandémies, qui touchent tous les aspects de la vie économique et sociale et qui n'épargnent aucun pays, requièrent de ce fait une bonne et parfaite compréhension, une implication et une synergie d'action des acteurs concernés dans le processus de leur gestion», a ajouté Dr Yé.

L'exercice de préparation et de réponse aux catastrophes qui prend fin le 18 juillet prochain a été organisé en partenariat avec le Commandement militaire américain pour l'Afrique (USAFRICOM) et le Centre pour la médecine de catastrophes et d'aide humanitaire (CDHAM).

Le gestionnaire de programme de préparation aux catastrophes à l'USAFRICOM, Erik Threet a indiqué que cet exercice est le début de la phase opérationnelle d'un programme quinquennal qui sera déployé au Burkina et dans d'autres pays africains.

DG/TAA

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