C'est une conférence publique à l'allure d'une formation en entrepreneuriat qui a donné le top de départ des activités marquant les 48 heures de reconnaissance de la mairie de l'arrondissement n°5 de Ouagadougou en faveur de la jeunesse. Nombreux sont les jeunes qui se sont mobilisés pour venir s'abreuver à la saveur de cette formation en entrepreneuriat.
Au cours de cette rencontre, Noufou Kanazoé, conférencier et formateur a invité la jeunesse burkinabè à un sursaut d'orgueil en faisant une introspection sur les acquis et les insuffisances opérés au cours de l'année 2013, car cela permet de s'améliorer et d'entrevoir des perspectives pour l'année 2014.
Pour lui, l'opérationnalisation du bilan en termes de forces et faiblesses permet de se fixer des objectifs tant social, professionnel que matériel. « Ce bilan se fait au niveau des réalisations, de notre capacité pour savoir avec quelles forces et quelles faiblesses nous sommes avant d'entrer en 2014 », a-t-il expliqué.
Il a ensuite suggéré aux jeunes de savoir faire un choix judicieux de leurs amis, car « il ne suffit pas seulement d'avoir des amis, mais des amis utiles. Et il est mieux d'avoir deux amis utiles que d'en avoir cent inutiles », a-t-il confié. L'entrepreneur Kanazoé a invité aussi la jeunesse à aller vers l'information pour se former parce qu' « en ce 21e siècle le pouvoir appartient à ceux qui auront reçu une formation ».
Cette conférence a, en outre, été une aubaine pour des entrepreneurs de partager leurs expériences à la jeunesse. Ainsi, le Naaba Sanem de Bilbalogho, parrain de cette activité, a partagé avec les jeunes son expérience.
Il leur a signifié : « Je peux vous dire que l'on peut réussir sans passer par la fonction publique. Je suis parti de rien en tant que pousseur de barrique. Mais grâce à la formation et à la détermination, je suis, de nos jours, l'un des meilleurs distributeurs agréés de cartes des trois (3) téléphonies de communication au Burkina Faso ».
Par ailleurs, le formateur Noufou Kanazoé a saisi cette occasion pour rappeler aux autorités municipales dudit arrondissement de perpétuer cette initiative en faveur de la jeunesse.
Car « Si dans cette foule, cent jeunes, au cours d'un mois, viennent se renseigner sur les opportunités d'emplois ou de création d'entreprises et que le second mois la mairie ne crée pas un guichet, elle aura échoué à sa mission », a-t-il conclu.
Bènonè Ib Der Bienvenue MEDAH