Fin de l'épisode concernant la poursuite du Centre pour l'éthique judiciaire (CEJ) contre des personnes (Salifou Kaboré, Souleymane Malgoubri et Abdalah Oumar Kaboré) qui seraient à l'origine d'une corruption des magistrats. Le lundi 27 janvier 2014, le président du tribunal statuant en matière correctionnelle, dans son délibéré a déclaré l'irrecevabilité de la plainte. Une décision qui n'est pas du goût du secrétaire exécutif du CEJ, Me Guy Hervé Kam. « Ils (les juges, NDLR) ont voulu simplement protéger leurs collègues parce qu'ils ont refusé tout débat sur la question, alors que la loi les obligeait à joindre l'exception au fond et en plus on les a récusé. Et malgré la récusation, ils rendent quand même une décision », a-t-il déploré.
Paténéma Oumar OUEDRAOGO