La communauté internationale célèbre chaque année à travers le monde et ce depuis le 30 août 1955, la Journée internationale des prisonniers.
Une journée qui constitue un moment d'introspection sur les conditions de détention en milieu carcéral.
Dimanche à la MACO, ils étaient là les responsables du département de la justice, le personnel de la prison aux côtés des détenus pour célébrer ensemble la journée dédiée aux personnes privées de liberté.
Dans son allocution, le régisseur de la MACO Tchinro YE a confié que « les plus grandes frustrations et souffrances des détenus proviennent non seulement des conditions de détention, mais aussi du sentiment d'être oubliés par l'Etat, par l'appareil judiciaire, par la société et même parfois par leur propre famille ».
Un avis partagé par le représentant des détenus dont nous tairons le nom.
Ce dernier déplore la lenteur des procédures judiciaires tout en invitant l'Etat à trouver des occupations aux détenus. « Les détenus font face aux problèmes de santé. L'inaction des détenus libérés à l'issue de leur procès les amène à regagner du jour au lendemain la prison » a-t-il expliqué.
Cette journée a été instituée par l'Assemblée Générale des Nations Unies depuis 1955.
Selon le conseiller technique Kalilou SEREME (en boubou bleu à l'extrême droite) qui a représenté le ministre de la Justice, de multiples activités telles que les sketches, le théâtrale, le football et bien d'autres occupations socioprofessionnelles sont initiées pour faciliter la réinsertion des détenus au Burkina.
Et pour s'armer de courage en attendant peut être leur libération, les prisonniers ont donné à voir des prestations artistiques et livré un match de football avec le personnel de la MACO.
A cette occasion, des effets habillement leur ont été remis ainsi que des prix d'encouragements aux meilleurs des différentes compétitions initiées.
L'Organisation Non Gouvernementale Water Aid a également offert 1 000 boules de savon sans doute pour exhorter les détenus à plus d'hygiène et d'assainissement dans les prisons.
Harouna MARE