Il n'est pas rare de voir dans les quartiers de Ouagadougou, des maisons d'habitation et des immeubles inachevés et abandonnés depuis des années.
Ces constructions devenues des ruines sont loin de faire la fierté de la ville, surtout celles situées au cœur de la capitale du « pays des Hommes intègres » par ailleurs capitale du cinéma et de l'artisanat africain, hôte de nombreux sommets. Ces « vestiges » peuvent également servir de repaires pour les voleurs, les fumeurs de drogue et autres auteurs d'actes délictueux. La mairie et le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme s'en préoccupent-ils ? Certes, depuis les effondrements d'immeubles survenus en 1999 et en 2011, une campagne d'information et de contrôles a été menée sur la nécessité d'obtenir des actes de construire et de faire suivre les chantiers par des techniciens compétents. Et les chantiers à l'abandon ? Ne peuvent-ils pas aussi constituer un danger pour les riverains ? Il est temps que les autorités éclairent les citoyens.
Bachirou NANA