Jusqu'à présent, les parents de la victime demeurent inconsolables. Personne n'arrive à explique ce qui a bien pu pousser Boukari S à se donner la mort de cette manière. Pour le père du défunt que nous avons rencontré, rien dans le comportement de son fils ne laissait présager qu'il allait mettre fin ainsi à ses jours.
Le jeune en question est un employé d'une caisse de crédit au secteur 17 située dans l'ex-permanence dudit secteur. La cour de la victime, qui vivait toujours sous le toit de ses parents, est à quelques encablures de son lieu de travail. Malgré le choc et l'amertume qui l'animent, le père a trouvé des forces pour nous expliquer les dernières heures qu'il a passées avec son fils avant le drame. Pour lui, son enfant a pris l'habitude de se rendre au service à 8h. Mais comme il était toujours à la maison à cette heure, il ont échangé avant qu'il ne lui dise d'aller à son service car il va être bientôt l'heure. Il a pris congé de son fils et est sorti pour une course. Mais lorsqu'il est revenue dans la cour, il a vu les chaussures de son fils sur le pas de la porte de sa maison qui était toujours ouverte. L'ayant appelé à plusieurs reprises sans réponse, il s'est décidé à franchir le seuil de la maison pour savoir ce qui se passe. C'est en ce moment qu'il vit son fils mort, balançant au bout d'une corde.
A la question de savoir s'il existait un conflit ou une quelconque mésentente avec quelqu'un de la famille ou de l'extérieur, les parents ont assuré que leurs rapports étaient au beau fixe. Des amis du défunt n'ont aussi rien trouvé d'anormal dans le comportement du regretté.
Au niveau de son service, les parents et une de ses collègues ont indiqué qu'il n'y avait pas à leur connaissance un problème particulier. Les responsables de la caisse de crédit n'ont pas voulu s'exprimer sur le drame. Il est à signaler que la victime venait de faire ses fiançailles il y a deux mois de cela.
Fidwendé SAWADOGO
( Avec ZoodoMail )