Le pouls de la cité : la pagaille est de retour à Rood-Woko

| 20.06.2014
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Le pouls de la cité : la pagaille est de retour à Rood-Woko
© DR / Autre Presse
Le pouls de la cité : la pagaille est de retour à Rood-Woko
«Raag ya yaaré» (le marché, c'est la pagaille), a-t-on l'habitude d'entendre dans le langage des commerçants des marchés de Ouagadougou. Cet adage en langue nationale mooré utilisé à tort ou à raison signifie littéralement que «le marché c'est la pagaille».
Et vu la physionomie de nos marchés, l'on est en droit de s'accorder sur l'effectivité de cet adage. Même le marché central de Ouagadougou, Rood-Woko, moderne soit-il, ne fait pas exception à cette règle. D'ailleurs, ce poumon économique en a fait les frais en 2003 du fait de cette pagaille. L'on a encore en mémoire ces marchandises et ces sommes d'argent des occupants parties en fumée en quelques heures et il aura fallu des années pour réhabiliter le marché. Malgré les différentes mesures prises par les autorités communales au nombre desquelles, la présence des forces de l'ordre par mesure de prévision à de telle situation, la «pagaille» a repris du poil de la bête dans ce marché. Rood-Woko rime aujourd'hui avec saletés et occupation anarchique des espaces à l'intérieur comme à l'extérieur au point qu'il est difficile de se frayer un passage. Tout porte à croire que le comportement que l'on tente de chasser du naturel revient toujours au galop sous le regard impuissant des policiers municipaux déployés à cet effet. Et que dire des voies d'accès au marché qui, malgré la présence des panneaux indiquant le sens interdit n'émeuvent personnes. Pire, les étalages des commerçants débordent sur celles-ci. Les autorités doivent sévir en permanence afin qu'au-delà du commerce, Rood-Woko soit un lieu d'attraction touristique.

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