Selon les informations mises à la disposition de Kantigui un homme de plus de soixante ans a été chassé de son village, il y a quelques semaines, parce qu'accusé d'adultère. Parti en sauveur nuitamment, le haut-commissaire, Ablassé Soré, n'a pas pu éviter l'irréparable puisque dès le lendemain, la maison du sexagénaire a purement et simplement été décoiffée par une foule. Selon les informateurs de Kantigui, pendant que le haut-commissaire, officier de gendarmerie de son état, jetait son va- tout dans la négociation, des personnes hostiles aux pourparlers tenaient plutôt des propos va-t- en guerre. Selon eux, le premier responsable de la province du Kourwéogo, en tant que moaga, devrait savoir que l'adultère est une situation intolérable. Le hic, confient les sources de Kantigui, c'est que les agitateurs ne détiennent aucune preuve tangible sur le cas d'adultère commis par le sexagénaire. Pour celui qui a vu le vieil homme embarqué ses 14 enfants dont 6 élèves, sous la pluie, il y avait de quoi avoir la chair de poule. L'affaire qui suit son cours a commencé à paniquer plus d'un. Aux dernières nouvelles, certains regrettent déjà d'avoir participé à une affaire qui n'a ni tête, ni queue.

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Awa Ouédraogo, un exemple de combativité à Boussé

S'il y a une femme qui constitue une fierté pour la junt féminine, c'est bien Mme Awa Ouédraogo, une battante résidant au secteur n°1 de Boussé. Kantigui dans ses fouilles, a été subjugué par les prouesses de cette femme qui excelle dans le domaine de l'élevage et particulièrement celui des porcs. Selon les informations de Kantigui, cette brave dame est passée maître dans ce domaine et a acquis une expérience à revendre. Le dernier exploit de cette travailleuse infatigable, qui se lève toujours la première et se couche la dernière, est la vente d'un porc, fruit de son labeur, à plus de 300 000 FCFA. Voici bien un exemple qui montre que la femme peut bien sortir du cycle infernal de la misère. C'est le lieu pour Kantigui de saluer la combativité d'autres femmes battantes à travers notre pays qui luttent jour et nuit pour améliorer le quotidien de leur famille.

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De ces ambulances sans sirène

Kantigui a été temoin, mais impuissant devant les difficultés d'une ambulance en circulation. A la décharge des autres usagers de la route, l'ambulance sans aucun signe sonore ou lumineux avait du mal à se frayer un chemin parmi les usagers. D'habitude même avec une sirène, les ambulances ont du mal à trouver leur voie et l'on peut imaginer que la scène vécue par Kantigui a été surréaliste. C'est le lieu pour Kantigui d'interpeller les autorités compétentes et autres promoteurs de cliniques, propriétaires d'ambulances à faire en sorte que ces véhicules répondent aux normes pour plus d'efficacité. Car une ambulance sans sirène, ni gyrophare, au lieu d'être un «sauveur» devient un danger pour les usagers de la route qui ne sont plus à l'abri des accidents qu'elle peut causer et pour le malade qu'elle transporte et qui n'est pas sûr d'arriver à bon port.

Kantigui