« L'ISTIC doit tendre vers l'excellence en vue d'un meilleur positionnement aux plans national, régional et international » s'est exprimé sa directrice générale, Aicha Tamboura à l'issue de la rentrée officielle dans un contexte marqué par le boom des écoles de formation en communication au Burkina Faso.

Selon Mme Tamboura, l'institut doit saisir l'opportunité que lui confère son statut d'Etablissement public de l'Etat à caractère administratif pour « opérer un changement ».

Cependant, a-t-elle poursuivit, il s'avère nécessaire sur le plan pédagogique de prévoir des « mesures transitoires » pour les étudiants en formation en attendant « les nouvelles dispositions ».

Il s'agit entre autres de l'« introduction du système LMD, l'ouverture de nouvelles filières (communication, multimédia, publicité), le développement des partenariats avec l'université et d'autres structures de formation similaires et une attention particulière, accordée à la formation continue et à la carte » a-t-elle expliqué.

Pour le ministre de la communication, Alain Traoré, l'ISTIC doit « fixer le cap pour relever les défis sur le plan du numérique, de la pédagogique, de la mondialisation mais aussi et surtout du professionnalisme ».

Pour cela, a-t-il ajouté « il faut au quotidien l'engagement, la capacité d'innovations dans la gestion des ressources humaines, au sein de chacun des services ».

Crée en 1974 le centre de formation de l'information (CFPI) chargé de la formation professionnelle initiale des personnels des medias publics et privés devenu l''Institut des sciences de l'information et de la communication(ISTIC) a été érigé en septembre 2013 en Etablissement public de l'état à caractère administratif (EPE).

Elle offre pour le moment deux filières de formation (journalisme et technique) et forme chaque année entre 60 et 80 stagiaires tous niveaux confondus et l'effectif annuel varie entre 170 et 200 élèves par an.

Als/ndt