Traité d’amitié et de coopération ivoiro-burkinabè : une réunion des experts pour mieux dynamiser la coopération

| 15.05.2014
Réagir
Traité d’amitié et de coopération ivoiro-burkinabè : une réunion des experts pour mieux dynamiser la coopération
© DR / Autre Presse
Traité d’amitié et de coopération ivoiro-burkinabè : une réunion des experts pour mieux dynamiser la coopération
Des experts burkinabè et ivoiriens ont entamé une réunion de deux jours ce jeudi 15 mai 2014 à Ouagadougou sur le suivi de mise en œuvre du Traité d'amitié et de coopération (TAC) entre les deux pays. Il ressort que depuis sa création, beaucoup d'acquis ont été engrangés et la réunion qui se tient vise à évaluer la mise en œuvre des décisions prises lors de la 3e conférence au sommet tenue à Yamoussoukro en juillet 2013 et préparer celle de 2014 à Ouagadougou.

Le Traité d'Amitié et de Coopération (TAC) depuis sa création en 2008 a permis de prendre d'importantes décisions et formuler des recommandations dont la mise en œuvre a donné un élan appréciable à l'amitié et à la coopération entre la Côte d'Ivoire et le Burkina.

Ainsi, et dans le cadre de continuer dans la même dynamique, une réunion composée des experts des deux pays frères se tient à Ouagadougou. Elle permettra de procéder à l'évaluation de l'état d'avancement de l'exécution des décisions et des recommandations issues de la 3e conférence au sommet tenue à Yamoussoukro en Côte d'Ivoire, en juillet dernier. Elle vise également à identifier les éventuelles difficultés afin d'y proposer des solutions.

Outres cette évaluation, il sera question de tout mettre en œuvre pour être à jour de l'agenda sur les préparatifs de la 4e conférence au sommet qui se tiendra à Ouagadougou en juillet 2014.

Pour le secrétaire général du ministère en charge des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, l'ambassadeur Marc SOMDA, la coopération entre les deux pays concerne beaucoup de domaines comme les infrastructures routières et ferroviaires, l'énergie et les mines, la politiques, la diplomatie, la défense et la sécurité et bien d'autres.

S'il trouve que les résultats sont positifs et suscitent espoirs et satisfactions, il reconnaît néanmoins que des efforts doivent davantage être faits pour que les différents Accords qui sont signés sur les différents domaines puissent exister à travers des actions concrètes.

C'est le même son de cloche du côté de la partie ivoirienne à travers son chef de délégation le directeur général de la coopération, l'ambassadeur Koffi FANA. "Nos dirigeants et nos populations attendent beaucoup de nos travaux car les engagements et les accords pris dans le cadre du TAC impactent directement leur quotidien" dit-il .

C'est pourquoi il a laissé entendre qu'il leur revient de faire en sorte que les engagements pris par les deux Etats aboutissent et contribuent à l'amélioration des conditions de vie de leurs populations notamment celle de la jeune et de la femme.

Y. Alain Didier COMPAORE

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité