La République de Nouvelle Zélande veut accentuer ses relations de coopération bilatérale avec les pays africains, surtout de l'Ouest. C'est ce que Mme Sarah Dennis, directrice des Nations-unies, des droits de l'homme et du Commonwealth, envoyée spéciale du Premier ministre néo-zélandais est venue dire au chef du gouvernement burkinabè Luc Adolphe Tiao, hier mercredi 19 mars 2014. Intensifier les relations de partenariat avec le Burkina Faso, en multipliant des domaines d'intervention, c'est l'ambition affichée par l'hôte du Premier ministre Tiao. « Nous voulons redynamiser les relations entre nos deux pays. Nous avons suivi le rôle que le Burkina Faso joue dans la médiation dans la sous-région », a indiqué Sarah Dennis. Selon elle, la Nouvelle Zélande siège, comme membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations-unies et envisage de « suivre le parcours exemplaire du Burkina Faso à cette instance ». Aussi, elle a évoqué les grands axes de développement que son pays désire promouvoir avec le Burkina Faso. Il s'agit principalement, de l'enseignement de la langue anglaise, de la technologie de la formation professionnelle, de l'octroi des bourses aux étudiants. En un mot, l'envoyée du Premier ministre néo-zélandais a précisé que son pays veut mieux connaître les besoins et les préoccupations de tous ses partenaires d'Afrique, en vue de donner un souffle nouveau au processus de partenariat gagnant-gagnant sur le continent. A la suite de la Néo-zélandaise, le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, s'est entretenu avec une délégation du Fonds monétaire international (FMI). En compagnie de quelques membres du gouvernement, la délégation du FMI a dit être venue dans le cadre de ses relations traditionnelles avec les autorité du pays. Il s'agit, a précisé le ministre de l'Economie et des finances du Burkina Faso Lucien Marie Noël Bembamba, de l'évaluation du programme de coopération du pays avec le FMI. Un programme qui, a-t-il indiqué, a été renouvelé pour la période 2014-2016. La rencontre avec le chef du gouvernement consiste, à écouter le MEF, à inviter le FMI à suivre au mieux le programme et ses perspectives. Il a aussi rassuré que l'institution de Bretton Woods a apprécié positivement les efforts consentis par le gouvernement dans la coopération, en termes de ressources à l'interne comme à l'externe. Cependant, les acteurs ont souhaité une concertation périodique pour mieux conserver les acquis. Des échanges d'expériences qui pourront, à en croire les acteurs, permettre aux deux parties de rester en synergie d'action dans une dynamique de développement, afin de consolider les retombées. Selon M. Bembamba, le programme se poursuit et pour l'heure, le gouvernement cherche à partager les retombées économiques à l'ensemble de la population. Il a soutenu que plusieurs axes sont pris en compte pour ce partage. Selon le plan du MEF, il faut investir dans les secteurs dans lesquels le rendement n'est pas à la hauteur, dans la perspective de relever le niveau de croissance. « Avec des mesures sociales appropriées, le gouvernement pourra, sur la base des retombées, créer des emplois, développer certains domaines vulnérables pour accompagner le développement social et économique », a-t-il indiqué.
Wanlé Gérard COULIBALY
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