« Vous demandez à un sénateur s'il est pour le Sénat ? Naturellement que je suis pour le Sénat », a répondu aux journalistes, M. Lorgeous.
Le conseiller spécial du président François Hollande, se référant à son pays et non en « donneur de leçons », a affirmé que « le Sénat doit être un élément de contrepoids dans la structure bicaméraliste du pouvoir ».
Il est de bon ton selon lui, qu'il ait une autre chambre animée par des personnes remplies « d'expérience » et de « sérénité » pour « injecter de l'équilibre et du bon sens dans le cadre du rassemblement de la Nation ».
Le Sénat burkinabè inscrit dans la Constitution en juin 2012 et voté par une loi organique en mai 2013, peine à se mettre en place face à la contestation de l'opposition et des acteurs de la société civile qui l'estiment notamment budgétivore.
TAA /AS