Aux yeux des Burkinabè, il aura été l’un des acteurs clés dans l’organisation des élections libres et transparentes post-insurrectionnelle au Burkina Faso. Quelques mois après avoir passé le témoin, c’est à la France de lui reconnaitre ce mérite. Me Barthelemy Kéré a été jugé digne de la Légion d’honneur française ce vendredi 5mai 2017 par la Nation française. Pour l’ambassadeur de France avec résidence au Burkina Faso, Xavier Lapeyre de Cabanes, cette distinction vient justifier le travail effectué par l’ex-patron de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à la tête de la dite institution. Il estime que la CENI sous la houlette du récipiendaire a abattu un travail très important dans l’organisation de sélections libres et transparentes qui ont a été reconnu par tous les Burkinabè et au-delà des frontières du Burkina Faso.
Pour Me Barthélemy Kéré, le mérite revient à l’équipe avec laquelle, il a travaillé durant son mandat à la tête de la CENI. Il a profité de l’occasion pour lui témoigner sa gratitude. D’après lui, cette distinction de l’Etat français a été rendue possible grâce à l’esprit d’équipe et de sacrifice qui a guidé l’action de chacun de ses collègues. Sans oublier le soutien de la France dans ce succès dont-il profite des fruits aujourd’hui, L’avocat de formation estime que le même mérite revient également à l’Etat Français qui a soutenu l’institution chargée d’organiser les élections de diverses manières.Il est important de souligner que cette distinction n’est pas la première que la république française décerne à Me Barthelemy Kéré. C’est la deuxième du genre. En effet en 2010, elle lui avait fait honneur de l’insigne de L’ordre national du mérite. A l’occasion, le récipiendaire avait laissé entendre : « cette distinction est un signe fort, une invite à redoubler d’efforts dans le mission de travailler à la reconstruction de la patrie et au renforcement de l’amitié entre le Burkina Faso et la France ». En réitérant sa reconnaissance à la Nation française, il n’a pas manqué de réitérer la même invite qu’en 2010.
Edoé MENSAH