« Nous nous devons de relever que des menaces graves pèsent sur l’Afrique de l’Ouest et se posent en termes de terrorisme international, d’extrémismes religieux et de criminalité transfrontalière, auxquels nous nous devons d’opposer une forte coalition » a déclaré M. Compaoré à l’ouverture d’un Sommet ayant réuni les gouvernements burkinabè et ivoiriens à Ouagadougou.

Le terrorisme représente la menace la plus sérieuse à la sécurité et à la stabilité en Afrique de l’Ouest, particulièrement dans sa bande sahélo-saharienne où le nombre de groupes djihadistes augmente au fil des ans.

Au terme du Sommet le président Compaoré et son homologue ivoirien Alassane Ouattara ont salué les concertations menées entre les forces de défense et de sécurité des deux pays en vue de de juguler le grand banditisme et de lutter contre le terrorisme et la criminalité organisée.

Ils ont en outre exprimé leur préoccupation quant à la recrudescence de la violence perpétrée par la secte Boko Haram au Nigéria et à la situation d’instabilité qui prévaut en Centrafrique.

Le quatrième sommet du Traité d’amitié et de coopération ivoiro-burkinabè s’est achevé jeudi avec la rencontre au sommet des chefs d’Etat des deux pays et a abouti à la signature de 28 accords dans plusieurs secteurs de développement.

« C’est par la mutualisation de nos intelligences, de nos moyens et de nos efforts que nous pourrons répondre efficacement aux aspirations légitimes de nos peuples au progrès, au bien-être et à la sécurité», a plaidé M. Compaoré.

NDT/TAA