Chacun d'entre eux essayant de ridiculiser l'autre, étalant ses diplômes, genre j'ai plus de diplômes que toi, alors quand je parle tu te tais! (rappelez-vous quand on était gamin : j'ai plus de jouets que toi, j'ai plus de bonbons que toi...).

J'avoue, les lire était intéressant, j'apprenais des nouveaux mots, des tournures, des nouvelles manières plus civilisées d'insulter celui qui est en face sans qu'il ne s'en aperçoive.

Mais à la fin de la lecture j'étais toujours déçu. Déçu, car ces intellectuels à l'image de nos politiciens actuels avaient tout dit, sauf l'essentiel. Cet essentiel que le capitaine avait compris et était en mesure de nous le faire toucher du doigt...

Le capitaine avait compris que nous étions sur un continent qui était pris en otage (paradoxalement par ses propres enfants : ces intellos africains qui ont tout appris sauf l'essentiel...).

Le capitaine avait compris que pour la libération on ne pouvait que compter sur nous-même (africains).Pendant que nos intellos font appellent sans cesse a l'occident de venir nous tirer d'affaire.

Pour cela, le capitaine rebaptisa la terre de ses ancêtres (BURKINA FASO au lieu de HAUTE VOLTA). Il a compris que la vibration que contient un nom a un effet sur le psychisme, la psychologie d'un individu. Cela fut un signal fort d'une renaissance certaine.

Le capitaine avait compris l'importance de la culture et la valorisation de celle-ci. A cet effet il inculquera le gout de la culture burkinabè à commencer par le port et la valorisation du ''Faso denfani''. A cette époque, nous qui n'avons pas eu la chance de naître sur la terre de nos ancêtres (Burkina Faso), avions commencé à avoir un point de repère, et étions fiers de porter ce ''faso denfini'' sur une terre étrangère qui nous a vu naître. Cela a suscité en nous un grand intérêt à connaitre d'avantage cette culture burkinabé.

Le capitaine avait donc touché du doigt l'essentiel, notre CONSCIENCE et notre état d'âme. Il a fait de nous des hommes et femmes non seulement intègres mais aussi, fiers de nos racines.

Dans la même lancée le capitaine, avait exhorté ses compatriotes a s'investir dans l'autosuffisance alimentaire, au lieu de toujours compter sur le monde extérieur pour nous apporter de quoi nous nourrir. Les produits locaux étaient donc mis en exergue, l'économie nationale bien que modeste tournait et l'épanouissement pouvait se lire sur le visage des uns et des autres.

Simple capitaine ! Mais l'essentiel il l'avait compris et c'était le principal !

A nos intellectuels (africains), vos guéguerres nous fatiguent, vos diplômes nous pèsent, vos tournures nous embrouillent et brouillent nos visions.

Ce que nous peuple attendons de vous, c'est de nous dire et nous donner simplement des solutions concrètes pour sortir notre AFRIQUE DU COMA !

Ceci est ma parole du jour!

Diaspo

Administrateur

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NB : L'opinion de l'auteur ne coïncide pas forcément avec la position de la rédaction de Bâyiri.com