"Le non-accès à l'eau potable abordable et suffisante, à l' assainissement amélioré, le non-accès à la sécurité de l' occupation foncière, au logement durable et le non-accès à un espace de vie suffisante sont les cinq critères et problèmes qui touchent 90% des ménages dans la capitale", a-t-il révélé, ajoutant que le taux descend à 60 ou 70 % si on se base sur deux ou trois critères, selon Gérard Andriamanohisoa.
"Il y a plus de population qui vient du monde rural qui s' exporte en milieu urbain", a -t-il soulevé pour expliquer la formation des bidonvilles dans la capitale malgache.
"A Madagascar, la croissance de la population urbaine a un taux de 4,6% par rapport à celui de la croissance naturelle, 2,9%", a indiqué l'expert en développement urbain.
"On assiste à un échec de la planification de la ville, au dépassement de toute prévision de la planification", a expliqué cet expert malgache, en alertant que "ce taux ne va pas descendre sans une volonté politique forte, un ferme engagement des autorités et de la population elle-même pour améliorer et prévenir l'expansion des bidonvilles".