Côté israélien, 37 soldats sont morts dans les combats dans et autour de Gaza, ainsi que deux civils par les tirs de roquettes palestiniens. Un travailleur agricole thaïlandais a aussi péri par un tir d'obus. 138 soldats étaient hospitalisés samedi, dont 9 dans un état grave, ainsi que trois civils, selon l'armée.
Le bilan côté palestinien pourrait augmenter dans la journée en dépit d'un cessez-le-feu de 12 heures entré en vigueur à 08H00 locales (05H00 GMT), des corps étant encore extraits des décombres dans plusieurs zones sévèrement touchées par les frappes israéliennes, notamment à Beit Hanoun, Chajaya et Khan Younès.
Ainsi au moins 100 cadavres ont été retirés des gravats après l'arrêt des hostilités, dont 29 à Chajaya, une banlieue à l'est de la ville de Gaza, Zeitoun et Touffah, 13 dans les camps de réfugiés de Deir al-Balah, Bureij et Nousseirat (centre) 32 à Beit Hanoun (nord) et 11 à Khan Younès et Rafah (sud), selon un bilan provisoire publié par le porte-parole des services de secours, Achraf al-Qodra.
Les dépouilles ont été conduites dans différentes morgues du territoire, à l'hôpital Kamal Adouane (nord), dans les deux grands hôpitaux de la ville de Gaza et dans le sud, à l'hôpital européen de Khan Younès, ont précisé les secours.
Dans la nuit de vendredi à samedi, quelques heures avant l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, 20 personnes dont 11 enfants ont été tuées dans une frappe israélienne à Khan Younès (sud), selon M. al-Qodra.
La plupart des victimes appartenaient à la même famille, a-t-il précisé, et parmi les enfants se trouvaient une fille d'un an et un garçon de trois ans.
L'Unicef a évoqué vendredi un bilan d'au moins 192 enfants tués à Gaza durant le conflit et l'Agence pour l'aide aux réfugiés de Palestine (UNRWA) a fait état de plus de 160.000 Palestiniens réfugiés dans ses bâtiments.