"Nous rejetons aujourd'hui et nous rejetterons à l'avenir la proposition d'un cessez-le-feu préalable à des négociations sur les revendications du Hamas, dont la levée du blocus", a déclaré M. Mechaal lors d'une conférence de presse à Doha.
Alors que les hostilités ont fait près de 700 morts palestiniens (dont 90% d'enfants , de femmes et de vieillards) selon les secours palestiniens et 34 Â militaires Israéliens, le Hamas continue d'exiger la levée du blocus de Gaza mais aussi l'ouverture de la frontière avec l'Egypte et la libération de prisonniers détenus par Israël.
"Personne ne pourra désarmer la résistance", a-t-il dit tout en posant deux conditions pour un désarmement de Gaza, exigé par le Premier ministre Benjamin Netanyahu: la fin de l'occupation et le désarmement d'Israël.
Khaled Mechaal a souligné que le Hamas n'a pas d'objection aux médiations entreprises, y compris celle de l'Egypte avec qui il n'est pas en bons termes, mais à condition de parvenir à l'arrêt de l'agression et à la levée du blocus.
"Nous voulons un arrêt de l'agression dès demain, voire aujourd'hui ou en ce moment même. Mais levez le blocus avec des garanties et non pas une promesse pour des négociations ultérieures", a-t-il dit, ajoutant : "Nous n'accepterons aucune initiative qui ne lève pas le blocus imposé à notre peuple".
Il a par ailleurs fait remarquer que son mouvement est très soucieux d'une trêve humanitaire, comme celle de jeudi dernier qui avait permis l'évacuation des blessés et l'aide à la population.
Le leader du Hamas a saisi l'occasion pour demander l'ouverture des points de passage pour permettre l'entrée des convois de secours dans Gaza qui a "besoin de carburant, de vivres et d'électricité".