« Les allégations sur l'utilisation d'armes chimiques par l'armée arabe syrienne dans la région de Damas sont nulles et non avenues et totalement infondées. [...] Ces allégations colportées par les groupes terroristes et les chaînes satellitaires les soutenant ne sont qu'une tentative désespérée de cacher leurs échecs sur le terrain et reflètent l'état d'hystérie et d'effondrement dans lequel se trouvent ces groupes », a affirmé l'armée dans un communiqué.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a lui aussi démenti toute utilisation d'armes chimiques contre la population syrienne. Selon lui, l'accord conclu entre la Syrie et les enquêteurs de l'ONU « n'a apparemment pas satisfait les terroristes, ni les pays qui les soutiennent, lesquels ont fabriqué des allégations mensongères au sujet des forces armées en Syrie.Ces mensonges ne sont qu'une tentative pour faire dévier la Commission d'enquête de sa mission. »
La Syrie, par différentes voix officielles, dont celle de son président, a annoncé à maintes reprises, qu'elle ne ferait pas usage d'armes de destruction massive contre sa population.
Selon Moscou, les informations sur l'emploi d'armes chimiques en Syrie, diffusées au moment où des experts de l'ONU entament leur mission dans le pays, constituent une provocation préméditée : « Ce qui retient l'attention, c'est que les médias régionaux ont immédiatement lancé une agression médiatique en rejetant la responsabilité sur le gouvernement syrien », indique le porte-parole russe.
Le ministre des Affaires étrangères saoudien, le prince Saoud al-Fayçal a mis en garde la communauté internationale et a appelé le Conseil de sécurité à assumer ses responsabilités... L'Arabie saoudite, cette dictature militaro-policière qui soutient et finance l'insurrection en Syrie, oublie la manière dont elle traite ses opposants et comment son armée est intervenue à Bahreïn pour maintenir au pouvoir une autre dictature !
Quant au Président américain Barack Obama, il s'est contenté de déclarer que les Etats-Unis ne pouvaient attaquer la Syrie sans mandat de l'ONU. Peut-être est-ce sa façon de dire que le mensonge est trop gros pour qu'il puisse le cautionner, ou qu'il ne souhaite pas ouvrir un nouveau front, synonyme de dépenses draconiennes.