"Le gouvernement américain doit garder 17 diplomates sur notre territoire et nous leur avons donné 15 jours pour nous présenter la liste de ceux qui resteront ici", a-t-elle indiqué.
En réponse aux sanctions et restrictions américaines contre des responsables vénézuéliens, le président vénézuélien Nicolas Maduro a dévoilé samedi une série de mesures de représailles. Ainsi, ils demandent maintenant aux voyageurs américains d'appliquer pour un visa et ont dressé une liste "anti-terroriste" qui interdit à certains responsables américains d'entrer au Venezuela, tels que l'ancien président américain George W. Bush et les sénateurs actuels Bob Menendez et Marco Rubio.
Les mesures exigent également des diplomates américains qu'ils demandent la permission du gouvernement vénézuélien avant de rencontrer des groupes de l'opposition politique, dans la lignée des soupçons selon lesquels le personnel américain aurait activement encouragé les extrémistes de droite du pays de semer l'agitation.
Le Venezuela a 17 diplomates à Washington, a mentionné M. Maduro, ajoutant que les Etats-Unis devraient en avoir le même nombre à Caracas.
"Ce sont des décisions que je prends en tant que chef d'Etat, en conformité avec la Convention de Vienne, notre Constitution bolivarienne et la conscience révolutionnaire du peuple du Venezuela. J'appelle à une rébellion mondiale contre l'impérialisme américain", a mentionné M. Maduro lors d'un rassemblement anti-américain.
Le chargé d'affaires américain, Lee McClenny, n'a fait aucune déclaration à la presse après la discussion avec Mme Rodriguez, qui a qualifié la rencontre de "cordiale".
Les relations entre les deux pays se sont détériorées récemment, alors que M. Maduro a accusé Washington d'avoir comploté avec des groupes de l'opposition pour lancer un coup d'Etat impliquant le bombardement du palais présidentiel. Washington a qualifié l'accusation de "ridicule".
Les deux nations ne se sont pas échangés d'ambassadeurs depuis 2010, bien qu'elles conservent des relations commerciales stables.