Coïncidence ou pas, tout porte à croire que les Etats-Unis avaient déjà envisagé l'hypothèse de violences lors de cette campagne de traque menée contre le virus Ebola. Et les récentes tueries, alors que huit personnes, parties sensibiliser les populations guinéennes sur les risques d'Ebola, ont été massacrées, donnent raison aux Américains.
L'opinion internationale avait pourtant manifesté son étonnement de voir les Etats-Unis, en lieu et place d'envoyer un personnel médical spécialisé en Afrique de l'Ouest pour aider à combattre Ebola, envoyer des militaires. Et pas quelques soldats seulement, mais 3 000 militaires qui seront déployés sur le terrain. Comme si Washington devait livrer une guerre en Afrique de l'Ouest. Cela en avait étonné plus d'un.
Mais le carnage de mardi, à Womé, alors que Le sous-préfet de la localité, un pasteur évangéliste, trois médecins et trois journalistes ont été froidement tué, conforte la position des Etat-Unis qui visiblement, ont pris les dispositions nécessaires pour faire face à toute menace liée à Ebola.
Car, désormais, en Guinée, Ebola frappe à l'intérieur comme à l'extérieur du corps. Et la maladie semble plus létale, lorsqu'elle attaque de l'extérieur... avec des pierres et des machettes, au point de tuer en un temps record huit personnes innocentes.
Source: afrik