C'est fait, le président de la République tunisienne, Moncef Marzouki, a officiellement déposé, ce samedi, sa candidature à l'élection présidentielle du 23 novembre 2014.
Moncef Marzouki, président d'honneur du parti du Congrès pour la République (CPR) a, dans une déclaration aux médias, affirmé la volonté de défendre « les droits de l'homme et les valeurs pour lesquelles il a milité trois décennies durant », en plus de garantir « l'indépendance de la décision nationale ». Le Président a en outre affirmé son engagement à protéger les droits économiques et sociaux des classes moyennes et des catégories marginalisées.
Pour Marzouki qui s'est dit confiant en la capacité du peuple tunisien à faire le bon choix, « contrairement à ce que la majorité pense, le plus grand danger qui menace l'expérience démocratique en Tunisie est l'argent sale et non pas le terrorisme ». Il a en outre mis en garde contre le grand danger qui menace l'expérience démocratique en Tunisie, précisant que sa « candidature n'est appuyée ni par le pouvoir ni par l'argent sale mais par le soutien du peuple et le volontariat ».
La Tunisie doit élire, pour la première fois depuis la chute du régime de Zine El Abidine Ben Ali en janvier 2011, son Président au suffrage universel. Moncef Marzouki avait été porté à la tête du pays en fin 2011 par les élus de la Constituante, suite à un accord de coalition entre son parti, le CPR, et les islamistes majoritaires du parti Ennahda.
Source: afrik