Les partisans du président égyptien destitué par l'armée ont accusé les policiers de viser le lieu de culte, où les manifestants ont installé dans la journée une morgue de fortune contenant au moins 20 cadavres. "Des éléments armés tirent sur les forces de l'ordre depuis l'intérieur de la mosquée", avait affirmé pour sa part un haut responsable de la sécurité cité par l'agence de presse gouvernementale Mena.
Vers 1 heure du matin, l'armée a proposé de laisser sortir les femmes mais réclamé de pouvoir interroger les hommes, ce que les manifestants ont refusé, a assuré l'un d'eux à l'AFP, précisant qu'ils étaient environ un millier retranchés dans la mosquée. Il est impossible de confirmer ce chiffres de sources indépendantes.
La police égyptienne a arrêté 1 004 partisans supposés des Frères musulmans vendredi, dont 558 au Caire, a précisé le ministère de l'intérieur dans un communiqué.