L'Egypte bascule encore dans la contestation et le sang, depuis le départ d'Hosni Moubarak jamais dans le pays la paix, la liberté et le changement réclamé durant la révolution n'ont eu lieu et ce malgré les élections libres qui ont suivi la chute de l'ancien président égyptien. Aujourd'hui, la situation semble encore plus désastreuse car la répression n'atteint plus essentiellement les membres de l'ex président Mohamed Morsi.

Une loi qui divise.

L'origine de ses récentes manifestations est la loi du 24 novembre instaurée par le président par intérim Adly Mansour interdisant toutes manifestations qu'elles So pro Morsi ou non. Une loi inacceptable pour le peuple Egyptien qui a provoqué des rassemblements et des manifestations de contestation, réprimés sévèrement par la police et qui a entrainées la mort d'un étudiant ce 28 novembre.

Un régime qui se durcit.

Il faut dire que le Régine intérimaire mis en place par l'armée n'hésite plus pour réprimer l'opposition et la contestation. Plusieurs figures de la révolution de 2011, comme Ahmed Maher et Alla abdel Fattah, ont été arrêtés. De plus, 14 jeunes filles membres des frères musulmans ont été condamnées à 11 ans de prison avec comme seul prétexte, celui d'appartenir au parti de l'ancien chef d'état. Une décision qui a provoqué la colère et l'indignation de la population et a fait même réagir Hamdeen Sabbahi un ancien candidat à la présidentielle et fervent opposant aux musulmans qui a déclaré sur Twitter « J'appelle le président Adly Mansour à utiliser son droit de grâce pour les filles condamnées à 11 ans de prison ». Une situation qui inquiète fortement la communauté internationale et les ONG tel qu'Amnesty international.

Rappelons que la répression ont déjà fait 1000 morts du côté des frères musulmans.

Issa Ndiéguéne pour Bâyiri.com