Voilà encore la Centrafrique qui revient au-devant de la scène médiatique au point d'éclipser le conflit que traversent ses voisins du soudan du sud. Bien sûr il faut indiquer que les télévisions françaises traitent essentiellement de l'actualité de la Centrafrique, car l'armée française y joue les premiers rôles. Cependant, il est difficile de ne pas s'attarder sur la situation de ce pays. L'espoir était pourtant revenu après la démission du président Michel Djotodia et son remplacement par la nouvelle présidente de Transition Catherine Samba Panza. Mais rien ne s'est vraiment arrangé sauf le repli de la première plus grande menace de la Centrafrique.
En effet les rebelles Séléka ont presque déposé les armes mais pas à cause de leurs bonnes volontés. Ils ont de la peine à contenir la furie de leurs ennemies les anti-Balaka qui sont décidés à les exterminés. Ces milices d'auto défense sont devenues la hantise de population musulmane, des forces de maintien de la paix et des autorités. Ils tuent et pillent sans porter attention aux appellent au calme de la présidente de transition qui les places désormais comme des éléments dangereux car Leurs agissements engendre inévitablement un climat de liberté et d'impunité dans le pays. Les populations s'inspirent de leurs actes pour commettre des crimes envers leurs voisins musulmans qui sont à présent tenus responsable de la majorité des mots de la société centrafricaine. Un climat malsain de haine religieuse s'impose donc dans le pays.
Un exemple marquant d'acte de violence gratuite reste le lynchage d'un soit disant Séléka par les soldats de l'armé centrafricaine après le rassemblement par la présidente de transition. Cet acte condamné par la communauté international témoigne de la haine qui sévit dans le pays. Il y a donc urgence. Il est parait important de localiser ces milices anti-Balaka et de les désarmer aux plus vite pour éviter un scénario rwandais que tous redoutes. Mais il sera difficile de parvenir à ce résultat puisque la détermination de ces miliciens semblent à toutes épreuves puisqu'il est compliqué de jauger leurs nombreux et de déterminer leurs lieux de regroupement puisqu'ils se cachent généralement dans les forêts. L'urgence est quand même présente un Membre du gouvernement de transition s'est fait tuer dimanche 9 février 2014 dans les rues de Bangui après s'être insurgés face aux violences que subissent les musulmans.
Cependant Le général Soriano lui semble déterminé à en finir avec les anti Balaka il déclare « "les cantonner, ce serait leur donner une légitimité qu'ils n'ont pas, ce serait leur donner la possibilité de devenir une force qu'ils ne sont pas au service d'un sombre dessein", "On ne doit pas les cantonner mais les chasser comme ce qu'ils sont, c'est à dire des hors-la-loi, des bandits" après la sortie du présumé Coordonateur politique des anti-Balaka, Patrice Edouard , qui réclamait qu'ils soient traité comme une force légitime. Au delà de l'aspect de la situation j'imagine la tristesse que subissent les musulmans d'avoir peur de mettre les pieds dans une mosquée ou de simplement exprimer leurs fois.
Quelle tristesse.
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Issa Ndieguene pour Bâyiri.com
