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«Un rebelle ne peut se hisser à mon niveau pour discuter d'égal à égal» : IBK

| 19.12.2013
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«Un rebelle ne peut se hisser à mon niveau pour discuter d'égal à égal» : IBK
© DR / Autre Presse
«Un rebelle ne peut se hisser à mon niveau pour discuter d'égal à égal» : IBK
Dans le discours qu'il a prononcé ce mardi à l'occasion de l'inauguration du barrage de Félou dans la région de Kayes, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, a été clair : « il n'y aura pas de négociations avec les groupes armés tant qu'ils ne vont pas déposer les armes. Kidal reviendra dans le giron malien, Inchah Allah ».
Ce discours empreint de fermeté, IBK l'a tenu devant les chefs d'Etat de l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) en l'occurrence Macky Sall du Sénégal, Mohamed Ould Abdel Aziz de la Mauritanie et le Premier ministre guinéen Ahmed B. Fofana qui représentait le président Alpha Condé.

Il faut dire que ce discours n'est pas nouveau puisque le numéro 1 malien l'avait déjà tenu en France, en Allemagne et à Bruxelles, mais le tenir devant le mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz apparait comme un petit message envoyé à ce dernier dont le pays continue de servir de refuge aux sanguinaires-terroristes du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le principal groupe armé sécessionniste qui occupe encore impunément la ville de Kidal avec armes et arrogance et par qui tout le drame malien est arrivé.

«Je ne négocierais plus avec un groupe armé. Qu'ils déposent d'abord les armes et on pourra discuter après. Un rebelle ne peut se hisser a mon niveau pour discuter d'égal à égal» a lancé le Président malien ce mardi.

IBK sait que les Maliens sont de plus en plus irrités par rapport à cette situation de Kidal et il l'a dit à qui de droit.

Les Maliens sont irrités par le fait que la ville continue d'être occupée par les groupes armés qui refusent de déposer les armes, mais aussi par le fait que des leaders du MNLA continuent de défier le peuple malien à partir des pays comme le Burkina Faso et la Mauritanie où ils y pavanent royalement. Et quand dans de telles conditions où l'opinion malienne est à fleur de peau, la communauté internationale demande aux autorités maliennes de négocier avec ces genres d'individus !

Abdoulaye Diakité

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