Il faut dire que ce discours n'est pas nouveau puisque le numéro 1 malien l'avait déjà tenu en France, en Allemagne et à Bruxelles, mais le tenir devant le mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz apparait comme un petit message envoyé à ce dernier dont le pays continue de servir de refuge aux sanguinaires-terroristes du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le principal groupe armé sécessionniste qui occupe encore impunément la ville de Kidal avec armes et arrogance et par qui tout le drame malien est arrivé.
«Je ne négocierais plus avec un groupe armé. Qu'ils déposent d'abord les armes et on pourra discuter après. Un rebelle ne peut se hisser a mon niveau pour discuter d'égal à égal» a lancé le Président malien ce mardi.
IBK sait que les Maliens sont de plus en plus irrités par rapport à cette situation de Kidal et il l'a dit à qui de droit.
Les Maliens sont irrités par le fait que la ville continue d'être occupée par les groupes armés qui refusent de déposer les armes, mais aussi par le fait que des leaders du MNLA continuent de défier le peuple malien à partir des pays comme le Burkina Faso et la Mauritanie où ils y pavanent royalement. Et quand dans de telles conditions où l'opinion malienne est à fleur de peau, la communauté internationale demande aux autorités maliennes de négocier avec ces genres d'individus !
Abdoulaye Diakité