En revanche, 728 personnes ont été déclarées guéries de la maladie découverte officiellement en janvier dernier, a affirmé au cours d'une conférence de presse, le chef de la cellule nationale de la coordination contre Ebola, le Dr. Sakoba Kéïta.

L'épidémie persiste dans certaines localités, notamment la région méridionale, à environ 1.000 km de la capitale, d'où est parti le premier cas, précisément dans la préfecture de Macenta où est érigé désormais un centre de traitement contre Ebola, offert par la France.

Selon le patron de la cellule de coordination contre Ebola, 27 malades sont toujours hospitalisés dans la préfecture de Guéckédou (Sud) et ont été testés positifs au virus Ebola, tandis que Macenta a enregistré 15 cas confirmés.

Les localités de Kérouané et de Siguiri, (Est), en Haute Guinée affichent respectivement 5 et 4 cas, tandis que le centre de traitement de Conakry enregistre 36 cas dont 26 confirmés.

La coordination nationale de la riposte et ses partenaires ont indiqué qu'aucun nouveau cas n'a encore été enregistré dans les trente trois préfectures du pays.

Antérieurement touchées, les préfectures de Boké, en Basse Guinée, et Pita, Dalaba, Téliméli, en Moyenne Guinée, a dit le Dr. Kéïta, n'ont pas enregistré de nouveaux cas depuis 42 jours.

Au cours des trois dernières semaines, le virus est resté actif dans 17 préfectures, notamment sept de la Guinée forestière, quatre de la Haute Guinée, une de la Moyenne Guinée et cinq de la Basse Guinée, dont Conakry.

On rappelle que seules neuf des trente trois préfectures n'ont pas été touchées par l'épidémie.