La Mfwa a exprimé sa tristesse suite à l'incapacité de la direction de la Cedeao et de l'UA ' à respecter les protocoles et les chartes sur la Bonne gouvernance qu'elles ont adoptés au fil des ans et à agir pour empêcher les dirigeants d'agir d'une manière qui ne présage rien de bon pour la gouvernance, la paix et la sécurité ' .
Dans un communiqué, la Mfwa a souligné que bien que les instruments de la Cedeao et de l'UA rejettent les amendements constitutionnels effectués par les présidents pour se maintenir au pouvoir, ' les dirigeants des groupes régionaux sont restés silencieux au fil des ans face aux tentatives évidentes de l'ancien président Compaoré de modifier la Constitution du Burkina Faso, afin de briguer un nouveau mandat, à l'issue de son mandat actuel prévu pour novembre 2015 par la Constitution ».
Selon l'organisation des droits de l'Homme, les citoyens du Burkina Faso ont exercé leurs droits civiques à travers des mouvements de protestations pour indiquer leur mécontentement face aux tentatives de Compaoré de se maintenir au pouvoir. Il a fait observer que si Compaoré avait réussi ses tentatives de modification de la Constitution, il aurait brigué un nouveau mandat l'année prochaine.
' Afin de garantir la paix régionale et la protection des droits des citoyens, les dirigeants de la Cedeao et de l'UA doivent commencer à appliquer des mécanismes et protocoles régionaux sur la Bonne gouvernance, les droits de l'Homme et la démocratie.
' Les dirigeants de la Cedeao et de l'UA doivent agir pour la défense des citoyens plutôt que pour eux-mêmes. La Cedeao et l'UA doivent être considérées comme des institutions du peuple plutôt que celles des chefs d'Etat.
'C'est le seul moyen pour les organisations continentales et sous-régionales de gagner la confiance des citoyens et de promouvoir la paix et la stabilité régionales ', a conclu la Mfwa.