Sur sa page Facebook, le journaliste-écrivain ivoirien, connu pour ses analyses pertinentes (il décèle toujours la subtilité du petit fait, qui serait passé inaperçu), André Silver Konan, note que l'argent a été remis, avant la rébellion armée, "preuve que M. Gbagbo a cherché à plaire au "colon" depuis toujours". Lisez plutôt.
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"Sur le montant de la sollicitation de l'Elysée d'alors, les différents recoupements publiés dans le livre "Pour la vérité et la justice" co-signé par l'ex-chef de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo; font état d'environ 2 milliards de FCFA. Ce que confirme un témoignage de Mamadou Koulibaly, Président de l'Assemblée nationale, cité dans l'ouvrage.
Reconnaissant qu'il y a eu "un transfert d'argent entre Laurent Gbagbo et Jacques Chirac, en 2002", M. Koulibaly affirme avoir "dit au président (Gbagbo) que nous étions un pays pauvre et que nous n'avions pas d'argent pour financer des élections d'hommes politiques de pays riches"'. (Source: APA)
Mon commentaire: M. Gbagbo a co-signé le livre, il ne peut pas dire que le journaliste raconte des histoires. Et ma deuxième remarque, sans doute la plus intéressante, c'est que l'élection présidentielle de 2002, en France a eu lieu entre avril et mai, longtemps avant le 19 septembre 2002, date de la rébellion armée, preuve que M. Gbagbo a cherché à plaire au "colon" depuis toujours et que la rébellion lui a servi de prétexte pour nous emboucher les concepts très souvent creux de l'anti-colonialisme ou de l'anti-françafricain. Question: comment on appelle ça ? Ce n'est pas de la Françafrique, ça ?" (Fin de citation).
Auteur: Guillaume Banga - Source: Lebanco.net
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