Côte d'Ivoire : 2 milliards fcfa pour financer la campagne de Chirac en mai 2002 : Gbagbo, le vrai faux anti-colonialiste

| 22.06.2014
Réagir
Côte d'Ivoire : 2 milliards fcfa pour financer la campagne de Chirac en mai 2002 : Gbagbo, le vrai faux anti-colonialiste
© DR / Autre Presse
Côte d'Ivoire : 2 milliards fcfa pour financer la campagne de Chirac en mai 2002 : Gbagbo, le vrai faux anti-colonialiste
La vérité finit toujours par rattraper le mensonge. Croyant bien faire en dévoilant une transaction honteuse de 2 milliards de francs CFA, entre lui et Jaques Chirac, pour financer la campagne de ce dernier, Laurent Gbagbo vient de confirmer ce que les vrais intellectuels africains, ont toujours pensé de lui: un homme au double langage, ancré dans les réseaux françafricains, qui a toujours cherché à plaire au "colon", peu importe ce que cela pouvait coûter à son peuple.


Sur sa page Facebook, le journaliste-écrivain ivoirien, connu pour ses analyses pertinentes (il décèle toujours la subtilité du petit fait, qui serait passé inaperçu), André Silver Konan, note que l'argent a été remis, avant la rébellion armée, "preuve que M. Gbagbo a cherché à plaire au "colon" depuis toujours". Lisez plutôt.

 

"Sur le montant de la sollicitation de l'Elysée d'alors, les différents recoupements publiés dans le livre "Pour la vérité et la justice" co-signé par l'ex-chef de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo; font état d'environ 2 milliards de FCFA. Ce que confirme un témoignage de Mamadou Koulibaly, Président de l'Assemblée nationale, cité dans l'ouvrage.

Reconnaissant qu'il y a eu "un transfert d'argent entre Laurent Gbagbo et Jacques Chirac, en 2002", M. Koulibaly affirme avoir "dit au président (Gbagbo) que nous étions un pays pauvre et que nous n'avions pas d'argent pour financer des élections d'hommes politiques de pays riches"'. (Source: APA)

Mon commentaire: M. Gbagbo a co-signé le livre, il ne peut pas dire que le journaliste raconte des histoires. Et ma deuxième remarque, sans doute la plus intéressante, c'est que l'élection présidentielle de 2002, en France a eu lieu entre avril et mai, longtemps avant le 19 septembre 2002, date de la rébellion armée, preuve que M. Gbagbo a cherché à plaire au "colon" depuis toujours et que la rébellion lui a servi de prétexte pour nous emboucher les concepts très souvent creux de l'anti-colonialisme ou de l'anti-françafricain. Question: comment on appelle ça ? Ce n'est pas de la Françafrique, ça ?" (Fin de citation).

Auteur: Guillaume Banga - Source: Lebanco.net

 

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité