Le conclave de Ouagadougou, qui réunira plus de 650 participants, veut réfléchir sur une réponse africaine à la problématique de l'accès à l'eau et à un service d'assainissement pour tous en Afrique.
Organisé par le gouvernement burkinabè et l'Institut international de l'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2iE), en partenariat avec le Conseil des ministres africains de l'Eau (Amcow) et le Conseil mondial de l'eau, Africa Water Forum 2014 souhaite réunir autour de cet enjeu des acteurs multiples des secteurs de l'eau et de l'assainissement, de la sécurité alimentaire, de l'énergie et de l'environnement.
Face à une croissance démographique rapide, une urbanisation galopante et des perturbations climatiques en hausse, l'accès à une eau potable et un assainissement amélioré pour tous en Afrique sont, plus que jamais, des questions urgentes.
Selon les organisateurs, 300 millions d'Africains manquent d'eau potable et la moitié des pays n'atteindront pas les Objectifs du millénaire de développement (OMD) en matière d'assainissement.
La synthèse des échanges sur le thème "Comment permettre un accès à l'eau et un service d'assainissement pour tous en Afrique?", fera l'objet d'un ''Livre Blanc'' qui sera présenté au 7ème Forum mondial de l'eau.
TT/cat/APA