Soudan du Sud: L’Armée gouvernementale et la rébellion reprennent les combats

| 29.12.2013
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Soudan du Sud: L’Armée gouvernementale et la rébellion reprennent les combats
© DR / Autre Presse
Soudan du Sud: L’Armée gouvernementale et la rébellion reprennent les combats
Des soldats de l'Armée Populaire de Libération du Soudan (SPLA) et ceux de la rébellion se sont affrontés hier samedi dans l'Etat de l'Unité, une localité située dans le nord du pays. Les affrontements ont repris au moment où la communauté internationale exhorte les deux parties opposées à mettre fin aux combats pour discuter.

Des raisons de la bataille qui fait rage dans l'Etat de l'Unité, il ressort que la SPLA est décidée à reprendre le contrôle total des sites pétroliers occupés par les rebelles qui ont à leur tête Riek Machar, l'ex-Vice-président limogé en juillet dernier.

Selon le Colonel Philip Aguer, le porte-parole de la SPLA qui s'est exprimé sur la radio britannique BBC, des combattants rebelles se sont déplacés vers l'Etat de Jonglei. Au regard de cette déclaration, le gouvernement accuse les rebelles de se mobiliser pour attaquer ses positions.

Comme conséquence directe de ces affrontements, la population civile n'a d'autre choix que de chercher à fuir les zones ou les combats font rage.

Par rapport à cette crise qui endeuille le plus jeune Etat de l'Afrique avec une risque de guerre civile, des dirigeants africains ont appelé le vendredi dernier à Nairobi, l'ex Vice-président Riek Machar à un cessez-le-feu immédiat. De son côté, le gouvernement du Président Salva Kiir s'est dit prêt à cesser les hostilités.

Les deux camps ont été invités par les médiateurs de l'Autorité Intergouvernementale sur le Développement (IGAD) à entamer des discussions au plus tard le mardi prochain. Ils ont donné leur accord mais sans fixer de date pour se rencontrer.

A la lumière des hostilités qui ont repris dans l'Etat de l'Unité, des analystes estiment que les deux camps cherchent à gagner du temps et du terrain avant l'entame de toute négociation.

A l'origine de cette crise, le Président Salva Kiir accuse son ex Vice-président Riek Machar de planifier un coup d'Etat. L'accusé a rejeté cette déclaration et prétexte que son ex patron cherche plutôt à l'éliminer.

Rappelons que les premiers renforts de maintien de la paix sont arrivés le vendredi dernier au Soudan du Sud où les combats entre les rebelles et les forces gouvernementales ont fait plus de 1.000 morts selon un porte-parole de l'ONU.

Mensah

KOACI

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