« La dépendance de l'économie congolaise au secteur pétrolier est à la fois une source de rentes importantes et une source de vulnérabilité aux chocs externes », a expliqué Mme Dosso, jeudi à Brazzaville, à l'ouverture de la première conférence internationale sur les mines solides.
« Le choix du Congo d'identifier le secteur minier comme secteur prioritaire est pertinent car le pays a le potentiel de stimuler de manière significative l'économie non pétrolière », a-t-elle poursuivi.
Elle a appelé l'Etat congolais « à actualiser les dispositifs de son cadre légal, de disposer de l'expertise dans les négociations minières et de favoriser le dialogue public-privé. ».
Le ministre congolais des mines et de la géologie, Pierre Oba, a saisi cette occasion pour saluer les efforts du gouvernement de son pays pour la diversification de son économie.
La première conférence internationale sur les mines solides, se tient sur le thème « La diversification de l'économie congolaise via l'exploitation de son potentiel minier ».
Plus de 100 experts, politiques et décideurs du secteur des mines solides venus de près d'une vingtaine de pays d'Asie, d'Afrique, des Amérique, d'Europe vont pendant deux jours débattre de la stratégie de développement durable basée sur les mines en tant que secteur porteur dans l'avenir.
Copyright : © APA