En effet, François Hollande a indiqué en direct sur le média d'Etat France 24 qu'en Centrafrique la France allait "montrer l'efficacité" de ses armées tout en précisant que les soldats français seraient bien accueillis "comme des libérateurs" selon les termes employéS par la locataire du palais de l'Elysée.
Toujours au sujet de la Centrafrique le numéro un français, en guerre sous couvert de l'Onu a indiqué qu'à ce jour, 1600 soldats sont déployés et que ce chiffre ne changera pas.
"Il faut neutraliser les milices en Centrafrique", telle fut la ligne de François Hollande qui profitera pour l'occasion de sa tribune pour lancer un véritable missile à Michel Am-Nondokro Djotodia, l'actuel président centrafricain, en disant: "on ne peut pas laisser en place un président qui a laissé faire" avant de conclure sur le sujet en révélant que des élections se tiendront avant 2015.
Après la Centrafrique, François Hollande s'exprimera sur la situation au Mali en indiquant que, selon lui, "tous les groupes doivent déposer les armes, même le MNLA" sans oublier le dossier les journalistes d'RFI tués dans lequel, toujours selon Hollande, les enquêtes progressent pour arrêter les commanditaires.
Hollande a par ailleurs exprimé son souhait d'être financièrement soutenu le 20 décembre lors du conseil européen de la défense qui sera, selon le président, "le moment pour parler d'un fonds pour financer ces opérations" sous entendant le Mali et la Centrafrique.
Le président français a également annoncé un renforcement des investissements de son pays sur le continent africain. "L'Afrique est un continent avec un développement considérable. Il faut doubler les investissements français".
Avant de connaitre le sort qui sera réservé à Michel Am-Nondokro Djotodia, tombeur de Bozizé, pour finir, Hollande a une fois de plus tenu à saluer la mémoire de l'icône disparu par ces mots: "Mandela a donné une leçon de vie".
Nanita