Les engagements de la BAD en 50 ans au Burkina Faso estimés à plus 870 milliards de Francs CFA, ont été consentis dans certains clés d'activités comme l'agriculture, l'éducation, l'énergie, la santé, l'eau et l'assainissement, a indiqué Ginette Nzau Muteta, au cours d'une cérémonie marquant le top départ des festivités du jubilé d'or de l'institution qui vont s'étendre sur toute l'année dans ses bureaux extérieurs.

Selon Mme Nzau Muteta, malgré les succès enregistrés, de nombreux défis restent à relever notamment ceux relatifs au chômage des jeunes, aux inégalités sociales, aux problèmes de gouvernance et ainsi qu'aux effets néfastes du changement climatique.

Elle a précisé que la BAD va concentrer ses actions dans les 50 prochaines années sur le développement des infrastructures, l'intégration économique, la bonne gouvernance, la promotion du secteur privé et du savoir technologique en vue de mieux relever le développement du continent africain.

Créée 10 septembre 1964, la BAD qui comptait 23 pays membres avec un capital de 250 millions de dollars US, dispose de nos jours d'un capital de 103 milliards de dollars US et couvre la totalité des 54 pays africains, auxquels il faut ajouter 26 pays membres non régionaux, a affirmé Mme Nzau Muteta.

Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a témoigné à l'institution panafricaine, la reconnaissance de son gouvernement pour « les multiples projets pertinents » engagés au profit du Burkina Faso.

Il a aussi exhorté la BAD à diversifier ses activités pour l'épanouissement des populations africaines.

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