Monsanto lance un programme social de 120 millions de FCFA au profit du monde paysan burkinabè

| 30.04.2014
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Monsanto lance un programme social de 120 millions de FCFA au profit du monde paysan burkinabè
© DR / Autre Presse
Monsanto lance un programme social de 120 millions de FCFA au profit du monde paysan burkinabè
La firme américaine de biotechnologie Monsanto a lancé officiellement mardi 29 avril 2014 à Ouagadougou un programme social de 120 millions de FCFA pour les paysans burkinabè. Ces derniers pourront, avec cette somme, postuler pour le financement d'un projet social de leur choix. La cérémonie a également été marquée par une remise de licence de certaines variétés de coton à la recherche burkinabè.

Depuis 2003, le Burkina a adopté la culture du coton bio en s'attachant les services de Monsanto, une firme américaine spécialisée dans les biotechnologies. Un partenariat d'une dizaine d'années qui a valu le lancement d'un programme social de 120 millions de FCFA.

Pour le vice-président de Monsnato Michael FRANCK " ce programme n'est pas destiné aux seuls agriculteurs du coton bio mais à tout le monde paysan burkinabè. Il est destiné à tous les agriculteurs dans le but d'éliminer la pauvreté dans le monde rural."

Ce programme qui se veut compétitif vise à financer les meilleurs projets sociaux des agriculteurs. Des projets dans le domaine de l'éducation, de la santé et bien d'autres domaines à même de retenir l'attention de Monsanto. A en croire Michael FRANCK, ce programme social n'est que le début de nombreuses mesures sociales plus alléchantes.

Outre le lancement du programme social, Monsanto a remis au ministre de la Recherche scientifique et de l'Innovation Gnissa Isaïe KONATE, une licence de recherche de certaines variétés de coton.

C'est tout sourire que le président de l'Association interprofessionnel de Coton Karim TRAORE a accueilli le programme sous les yeux du ministre de l'Agriculture Mahama ZOUNGRANA. "Ce programme de Monsanto", dit-il, "vient à point nommé car malgré l'accroissement des rendements du coton et de nos chiffres d'affaires, la plupart croupit toujours dans la misère."

Tout comme lui, le ministre de la Recherche et de l'Innovation, l'ambassadeur des États-Unis au Burkina ont tous salué le lancement du programme. Ils sont tous revenus sur les avantages de la culture bio qui selon eux permet de "rendre la production agricole plus profitable et durable afin que les cultivateurs puissent satisfaire les besoins alimentaires d'aujourd'hui tout en préservant l'environnement de demain".

En rappel le Burkina Faso s'est hissé au cours de ces dernières années au rang de chef de file des biotechnologies agricoles sur le continent africain dans le domaine du coton.

Y. Alain Didier COMPAORE

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