« A travers l'approche innovante des pôles de croissance, le Burkina vise à mettre l'accent sur les secteurs stratégiques dont la croissance est appelée à avoir les effets les plus significatifs en terme de réduction de la pauvreté », a indiqué le chef du gouvernement, Beyon Luc Adolphe Tiao, aux membres du Comité national de pilotage des pôles de croissance (CNPPC).
Pour M.Tiao, cette approche « est par excellence une voie appropriée pour renforcer la compétitivité de l'économie nationale afin de créer plus d'emplois et de richesses indispensables à l'accélération de la croissance économique et à l'amélioration des revenus des populations ».
Le Premier ministre a rappelé aux participants de la première session du CNPPC, que l'approche pôles de croissance découle du projet de société du chef de l'Etat, Blaise Compaoré et est l'un des axes de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), le principal référentiel en matière de développement du pays couvrant la période 2011-2015.
« J'ai la ferme conviction, au regard des immenses potentialités dont regorge notre pays, qu'une exploitation judicieuse de ces ressources, à travers le développement des pôles de croissance, sur la base des avantages comparatifs régionaux, va contribuer au développement des économies locales et régionales », a ajouté Luc Adolphe Tiao.
Le gouvernement burkinabè a lancé le 5 avril 2013, le premier pôle de croissance du pays, Bagrépôle (200 km au Centre-Est de la capitale) qui va nécessiter environ 67 milliards de F.CFA.
Au Burkina Faso, l'agriculture qui occupe environ 80% de la population active, reste cependant tributaire des caprices de la saison pluvieuse. Le pays a connu en 2005 et en 2011, une crise alimentaire consécutive à la mauvaise pluviométrie enregistrée en ces années.
