Le représentant chinois Yang Jiechi, qui s'exprimait à ses côtés, a défendu pour sa part la décision de Pékin, soulignant que son "gouvernement a toujours respecté la gestion des dossiers par le gouvernement de la Région administrative spéciale de Hongkong conformément à la loi". Le "traitement (de l'affaire) ne souffre aucun reproche", a ajouté le diplomate.
Edward Snowden, dont les informations sur l'espionnage de réseaux internet chinois avaient suscité de l'émoi en Chine, a pu quitter Hongkong le 23 juin sans que soit exécuté le mandat d'arrêt délivré par Washington à son encontre. Recherché pour espionnage, il se trouve depuis dans la zone de transit de l'aéroport de Moscou-Cheremetievo, son passeport américain ayant été annulé.
Le jeune homme a révélé que l'Agence de sécurité nationale (NSA) surveillait les communications téléphoniques de millions d'Américains, ainsi que les communications électroniques d'étrangers. La NSA aurait aussi espionné des"cibles" institutionnelles, dont l'Union européenne et des représentations diplomatiques alliées des Etats-Unis.
Le Venezuela a offert de l'accueillir, tout comme le Nicaragua et la Bolivie, mais aucun signe d'un départ prochain de l'Américain pour un de ces pays n'est apparu à ce jour. Caracas n'a "pas encore" reçu de réponse, a indiqué jeudi 11 juillet le ministre des affaires étrangères vénézuélien Elias Jaua.
source: Le Monde.fr avec AFP