Contrairement aux imprimantes classiques, celles-ci ne sont pas conçues pour conserver une trace écrite de documents virtuels, mais sont destinées à la fabrication d'objets. Objectif : vous permettre d'inventer et fabriquer un peu tout et n'importe quoi, mais aussi, et peut-être même surtout, de réparer bien des objets/machines en recréant une pièce cassée.
Gartner croit en l'impression 3D
Pour beaucoup, l'impression 3D n'est encore qu'une curiosité. Il est vrai que l'on en est qu'au balbutiement de cette nouvelle technologie. Mais selon Gartner, il se vendra cette année plus de 56500 unités d'imprimantes 3D à moins de 10.000$ soit une augmentation de 49% comparée à l'an dernier. L'institut prédit que les ventes doubleront en 2014 et doubleront encore en 2015. Selon Gartner, le marché de l'impression 3D pourrait représenter en 2017 un chiffre d'affaire de 5,7 milliards de dollars.
L'impression 3D se fait grand public
L'un des clés du succès de l'impression 3D tient dans l'arrivée d'imprimantes à moins de 2500$ depuis 2013, et de modèles à moins de 1000$ en cette fin d'année, et moins de 500$ début 2014. La plupart de ces modèles sont l'œuvre de startups parfois financées via KickStarter et consorts (Buccaneer Pirate3D, Peachy project, Formlabs Form1, IndieGogo LumiFold, etc.).
L'arrivée du support natif des imprimantes 3D dans Windows 8.1 devrait aussi contribuer à amplifier leur adoption. Aux USA, les magasins Microsoft Store commercialisent d'ailleurs déjà les imprimantes 3D de MakerBot. Un tel support en standard devrait en effet rapidement permettre la diffusion de modèles 3D à imprimer soit même au travers de sites de téléchargements.
Pour certains, 2014 s'annonce déjà comme l'année de la démocratisation de la 3D. Pourtant aucun des grands constructeurs d'imprimantes classiques tels que Samsung, Epson ou HP ne semblent pressés d'arriver sur ce marché.