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Saidou Madi Panandétiguiri (Chippa united/Afrique du Sud) :« Chippa united, un endroit pour moi de relancer ma carrière »
Il est à chaque fois aux côtés de ses jeunes frères presents en Afrique du sud pour le CHAN. Il les apporte réconfort et soutien. Il est basé à Cape Town où sont aussi les Etalons locaux. Lui, c'est l'international burkinabè Saidou Madi Panandétiguiri sociètaire de la formation de niveau 2 Chippa United. Logé à Garden Court hôtel Nelson Mandela boulevard depuis son arrivée dans ce club il ya 6 mois, l'occupant de la chambre 636 ne se plait de sa nouvelle vie sud-africaine. Nous sommes allés à sa rencontre, lui qui partage le même pied à terre que la formation locale ougandaise.
S : Quel peut être le programme journalier de la nouvelle vie sud-africaine de Madi Panandétiguiri ?
Lorsque je me lève le matin, la première des choses c'est la prière. Ensuite j'essai à travers la fenêtre d'avoir une vue panoramique en m'offrant un bain d'air puisque ma chambre est jusqu'au 6è niveau. Cap après sur le terrain d'entrainement où les séances sont programmées généralement dans la matinée.
Pourquoi jusque là vous êtes toujours logés à l'hôtel ?
En signant mon contrat, le président du club qui est d'ailleurs un homme bien que je respecte avait promis de bien me loger pour que je me sente chez moi. Je pense que ce n'est pas mal. C'est à moi maintenant de bien travailler pour que nous retrouvions l'élite. Nous sommes sur la bonne voie puisque nous sommes actuellement leaders du championnat.
Comment vous vous déplacez aux entrainements ?
Je suis à 20-25 km du terrain d'entrainement. Avec le système anglais, j'ai peur de conduire moi même. C'est le club qui vient me chercher chaque matin.
Madi se plait à Chippa united ?
Si. J'ai débuté dans ce club il ya 6 mois pour un contrat de 2 ans. Je me sens bien dans cette équipe. J'ai été bien accueilli et mon intégration a été facile. Je suis content et mes partenaires aiment ma compagnie. Je pense que c'est un bon endroit pour moi de relancer ma carrière. Les conditions sont bonnes. Il reste seulement quelques détails à régler.
Pensez-vous toujours aux Etalons ou bien s'en est fini pour vous ?
Je me sens bien physiquement et mentalement. A partir du moment ou le coach me fait confiance et pense que je peux apporter quelque chose aux Etalons, je répondrai toujours présent.
Le Burkina n'a jamais été proche d'une coupe du monde comme celle de 2014. Peut-on dire que votre génération n'a plus espoir de gouter aux délices de cette compétition ?
Il ya toujours espoir. De nos jours, l'équipe est devenue mature et expérimentée. Chose qui se ressent dans sa production. Ce qui est un bon signe pour l'avenir. L'équipe est déjà de qualité et avec l'apport des jeunes qui vont sûrement l'intégrer, dans 4 ans, nous pouvons prétendre disputer la coupe du monde.
Quel est votre objectif avec les Etalons ?
L'objectif immédiat est la qualification à la CAN 2015. Ensuite il s'agira de tout faire pour rééditer l'exploit de la CAN 2013, sinon faire mieux en ramenant le trophée au Burkina. Si l'équipe a toujours la confiance du peuple, de l'Etat, des autorités du football, je pense que la coupe d'Afrique est proche du Burkina. Je voulais profiter de vos colonnes pour appeler mes compatriotes à prôner la paix. Parce que sans la paix, rien ne peut se réaliser.
Yves OUEDRAOGODepuis Cape Town