Rohr : « Ma mission : reconstruire les Etalons »

| 26.02.2015
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Rohr : « Ma mission : reconstruire les Etalons »
© DR / Autre Presse
Rohr : « Ma mission : reconstruire les Etalons »
Depuis mardi soir, Gernot Rohr est le nouveau sélectionneur des Etalons du Burkina Faso. Après le Gabon (2010-12) et le Niger (2012-14), le technicien franco-allemand s'apprête à débuter sa troisième mission en tant qu'entraîneur national avec une équipe finaliste de la CAN 2013 mais dernière de l'édition 2015...

 

«Gernot, on a la nette impression que cette nomination à la tête du Burkina Faso est intervenue très rapidement...

Effectivement ! Il y a quelques jours, j'étais encore à Niamey au Niger, mon dernier employeur, qui m'avait invité à suivre la Coupe d'Afrique des moins de dix-sept ans. C'est là que j'ai croisé les dirigeants burkinabés, qui ont demandé à me voir. Dimanche dernier, je me suis donc rendu à Ouagadougou, où j'ai d'abord rencontré le Ministre des Sports. Puis j'ai été reçu lundi par la Fédération. J'ai croisé Stephen Keshi sur place, également candidat, puisqu'on logeait dans le même hôtel. Et mardi soir, ils m'ont appelé pour m'annoncer que j'étais choisi pour occuper ces fonctions. Je dois être présenté dans le courant de la semaine prochaine.

Serez-vous basé à Ouaga ?

Tout à fait, et je dois d'ailleurs m'installer la semaine prochaine, après avoir visité mon logement.

Quelle mission vous a-t-on confié ?

Le projet, c'est la reconstruction de l'équipe nationale. Il se trouve que j'étais en Guinée Equatoriale lors de la dernière CAN, et que j'ai assisté à quelques matches, en particulier celui perdu par le Burkina Faso contre le Gabon (0-2). L'équipe a terminé seizième de cette CAN, et je sais que les dirigeants sont frustrés car ils nourrissaient de grands espoirs. Il faut maintenant préparer les éliminatoires de la CAN 2017, ainsi que ceux de la Coupe du monde 2018, qui vont arriver assez vite.

Comment allez-vous vous y prendre ?

Il y a quand même de la qualité dans l'équipe actuelle, donc je vais faire un état des lieux, revoir les matches de la CAN, écouter les témoignages, me renseigner. Ensuite, je dois accompagner les U23 qui partent en stage fin mars au Maroc. Cette catégorie est l'antichambre des A, donc il y aura peut-être quelques éléments susceptibles d'intégrer l'équipe. Comme je l'ai fait au Niger, je vais également procéder à une détection locale, dans le Championnat, et internationale, comme le joueur de Clermont Foot (Souleymane Sawadogo, NDLR).

Aurez-vous les moyens de votre politique ?

Nous nous sommes mis d'accord avec les dirigeants sur les moyens et la méthode. Il faut de toute façon redonner une âme aux Etalons, re-dynamiser l'équipe. Sur place, j'ai pu me rendre compte que dirigeants de la Fédération et responsables du Ministère de tutelle travaillaient à l'unisson.

Du coup, vous avez repoussé une offre d'un pays du Golfe pour revenir en Afrique...
Oui, parce que je suis plus attiré par ce continent, que je connais assez bien maintenant. J'apprécie la mentalité qui me convient bien.»

Franck SIMON

Avec francefootball.fr

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