Dans une lettre datée de jeudi et adressée à ses ''chers frères et sœurs'' sur le ton d'un refrain de l'hymne national, Etoo'o présente les Lions indomptables comme un ''symbole ardent de foi et d'unité'' voué ''à la gloire du Cameroun et de l'Afrique''.

''Dieu Tout-puissant nous a donné l'honneur de porter le plus beau maillot du Monde. Nous voulons mériter ces couleurs pour remplir notre devoir toujours'', a-t-il écrit.

Revenant sur la brouille avec les officiels au sujet des primes, conduisant à un mouvement de grève des joueurs avant l'embarquement pour le Brésil, Samuel Eto'o explique s'être battu pour ce qu'il estime légitime : ''le droit de mes coéquipiers à leurs primes pour qu'ils puissent donner le meilleur d'eux-mêmes pour leurs pays, comme tous leurs homologues des autres sélections''.

En reconnaissant certes des incompréhensions, le capitaine du Cameroun se satisfait néanmoins de l'issue heureuse de la crise. ''Nous souhaitons, note-t-il, que ceux qui se sont sentis offensés par notre insistance puissent faire montre d'indulgence à notre égard.''

Pour Samuel Eto'o, ces combats sont menés afin que des améliorations soient apportées au statut du footballeur et puissent bénéficier aux générations futures, l'équipe nationale n'appartenant à un individu ou à une génération mais un ferment d'unité nationale pour la formation actuelle et pour celles à venir.

Samuel Eto'o Fils s'en prend également aux ''experts'' du ''diviser pour mieux régner'', qui ont souvent pourri l'ambiance du groupe mais qui, désormais, sont en face d'une armée qui a compris qu'elle ne peut réussir que soudée.

FCEB/cat/APA