Dites-nous quelles sont les menaces qui planent sur votre candidat comme il l’affirmé ?

En réalité, il y a un candidat, je nommerai Sita Sangaré, qui a envoyé son directeur de campagne, Balima pour venir rencontrer Zico, et lui proposer d’être vice-président du chargé de l’équipe nationale dans son bureau. Zico est parti le rencontrer, ils ont bien discuté, il nous a fait la proposition, Zico lui a dit, quand il va nous appeler, on va discuter, mais on est fermé à rien. On attendait maintenant que Sita nous appelle puisqu’il dit qu’il vient de sa part. Deux jours après, Balima nous appelle pour dire à Zico d’appeler Sita Sangaré ; j’ai dit qu’il n’est pas question. Nous, nous ne demandons pas à négocier avec Sita, c’est lui qui a des propositions à faire à Zico, donc qu’il nous appelle, nous ne sommes fermé à rien. On est passé là-dessus, donc rien ne s’est passé. Ce que nous nous savons, le même candidat Sita Sangaré, le candidat sortant est allé voir un éminent dirigeant, un passionné du football du Burkina pour peser sur la décision de Zico de travailler avec lui. On a écouté, et nous, nous disons non, allons aux élections. Ce sont des gens qui sont habitués à aller qu’on les donne les postes ; non, c’est fini maintenant ; que chacun aille chercher. Nous sommes des sportifs. Vous savez, en sport quand on joue, après le match, s’il y a la victoire, tu es content, même si tu n’es pas content, tu salues ton adversaire et après, on prend un pot ensemble, ce n’est pas la fin du monde.

Est-ce que votre candidat est assuré du soutien des ligues et des clubs qui forment le conseil électoral à la FBF ?

Nous, nous sommes très confiants et dès ce jour, c’est fini pour l’équipe fédérale sortante. De toute façon, elle a explosé en vol. Nous sommes convaincus que nous allons gagner les élections fédérales à venir. Nous avons travaillé sur le terrain. Et de toute façon, ils n’ont pas plus d’expérience que nous. Nous savons qu’ils sont là par le fait du prince. Pendant près d’une trentaine d’années, on sait ce qui se passait ici. Il fallait avoir des amis très bien placés pour diriger le football burkinabè. Ce qui a motivé notre candidature parce que l’équipe fédérale a été incompétente dans beaucoup de domaines.

Vous l’avez annoncé, votre candidat ne collaborera pas avec le président sortant Sita Sangaré. Envisagez-vous une possible coalition avec l’autre candidat, Bertrand Kaboré ?

Nous sommes ouverts aux acteurs du football burkinabè sauf à Sita Sangaré. Si on peut s’entendre sur un minimum, y a pas de problème. On peut dire que le bureau fédéral passé a des circonstances atténuantes. Mais nous, si nous collaborons avec Sita Sangaré, nous ne pourrons pas avoir l’occasion de dire qu’on ne savait pas. Le président sortant est incompétent pour diriger notre football. Comment on peut comprendre que la FBF puisse oublier d’engager le Burkina Faso aux jeux olympiques. Pour nous, le président Sita Sangaré est bien compétent pour diriger la justice militaire mais pas le football.

Vous avez aussi noté dans votre intervention, « on s’est fait voler ». Est-ce que vous pouvez nous expliquer ce fait là ?

Quand je dis qu’on nous a volé, ceux qui sont au Burkina, vous savez que pendant longtemps à la FBF, ce sont des connections politiques. Ce n’étaient pas des gens du monde du football. C’est pourquoi nous demandons aux acteurs du football de taire leurs divergences, et de s’unir autour de Zico pour avoir leur Fédération. Et comme ça, ils pourront influer sur le cours de l’histoire.

Firmin OUATTARA
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