Coach, quelles sont, selon vous, les favoris de cette Coupe du monde ?
Il y a des pays qui ont toujours l'habitude de jouer la finale ou d'être dans le dernier carré d'as. Il s'agit du Brésil, de l'Allemagne et de l'Espagne. Il y a aussi le Portugal qui n'est pas une petite équipe avec des joueurs majeurs et de qualité comme Cristiano Ronaldo, surtout s'il est en pleine forme. Ce pays a également d'autres bons joueurs. Mais le hic, c'est qu'ils sont dans un groupe assez difficile avec l'Allemagne, le Ghana et les Etats-Unis. Mais bon, ce genre de compétition réserve des surprises.
Il y a aussi que la Belgique, votre pays, s'est qualifiée très vite et garde toutes ses chances...
A mon avis, l'équipe doit atteindre au moins les demi-finales. Car la plupart des joueurs évoluent en Angleterre en première ligue, l'un des championnats le plus relevé. Et ils sont tous titulaires dans leur club. C'est très important dans une compétition pareille. Ensuite, c'est une formation qui se construit depuis 6 ans. Donc les joueurs ont appris à vivre ensemble et un gros travail a été fait depuis lors.
Vous convenez avec nous que la Côte d'Ivoire est une vraie chance africaine dans ce mondial ?
Mon avis est que la Côte d'Ivoire regorge de beaucoup de joueurs expérimentés et je ne vois pas de problème pour les Ivoiriens de franchir le premier tour.
Allez-vous suivre les matches au Burkina ou au Brésil ?
Je ne suis pas invité au Brésil. Donc je vais regarder les matches ici au Burkina à la télé. Mais je dois beaucoup bouger, car on prépare les éliminatoires de la CAN 2015. On doit faire la prospection des hôtels et je veux commencer. J'étais en Angola, ensuite au Gabon où les choses ne sont pas simples. Il faut trouver les bons hôtels qui offrent les meilleures commodités. Comme je ne veux pas perdre le temps, je veux que tout soit parfait dès maintenant.
En suivant cette coupe du monde, avez-vous toujours des regrets de ne pas voir le Burkina là-bas ?
J'ai beaucoup refusé les interviews concernant ce mondial, car ça me fait toujours mal de voir que les Etalons n'y sont pas. Chaque jour qui passe est pénible à supporter pour moi. Je pense qu'on méritait amplement d'être au Brésil. Malheureusement, ce n'est pas le cas, on n'a pas eu la chance. Maintenant, on va tout faire pour y être en 2018.
Avec vous ?
Ça je ne saurai vous le dire. Ça dépendra du ministère des Sports et aussi de la Fédération burkinabè de football. C'est tout ce que je peux vous dire.
Propos recueillis par
Kader Traoré