Banou Diawara est devenu l’attaquant providentiel des Etalons du Burkina Faso. C’est grâce à son but à la dernière minute (93e) contre le Botswana que l’équipe burkinabè s’est qualifiée à la CAN 2017, alors qu’il était entré à quelques minutes de la fin de la partie.
C’est encore lui dans son rôle de joker qui parvient à égaliser pour le Burkina Faso qui recevait l’Afrique du sud (1-1) comptant pour la 1rejournée des éliminatoires de la coupe du monde Russie 2018.
Alors qu’il avait 22 ans, Paul Put, l’entraîneur d’alors, l’avait mis en réserve lors de la CAN 2015 alors que la presse reprochait au technicien belge sa non-sélection.
Aujourd’hui à 24 ans pour 80 kg et 1,85m, Banou Diawara pèse beaucoup à la pointe de l’attaque burkinabè.
Le natif de Bobo-Dioulasso (ouest) où il a évolué avec le Racing club de Bobo (RCB) a connu une fulgurante ascension.
Après un passage à l’AS SONABEL où il n’a pas trop brillé, c’est au Racing qu’il a explosé, devenant le meilleur buteur du championnat burkinabè (avec 14 buts).
Il est vite repéré par la JS Kabili (Algérie) qui l’enrôle en remplacement du défunt attaquant camerounais Ebossé. Le buteur burkinabè fait ses preuves. Il marque 11 buts en 25 matchs.
Il est à nouveau convoité par le TP Mazembé (RD Congo), le Raja de Casablanca (Maroc), l’ES de Tunis (Tunisie), Al-Ahly, le Zamalek et Smouha (Egypte), mais Diawara choisi le dernier club cité où il est transféré avec son compatriote Patrick Malo.
Banou Diawara a un sens de placement qui force l’admiration. Il sera l’homme sur qui le Burkina Faso pourra compter pour aller de l’avant dans cette CAN.
Agence d’Information du Burkina
as/ata