Etalons : Ces jeunes qui frappent à la porte

| 03.01.2014
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Etalons : Ces jeunes qui frappent à la porte
© DR / Autre Presse
Etalons : Ces jeunes qui frappent à la porte
Le football burkinabè s'exporte bien. Un peu partout en Europe et ailleurs, ils sont nombreux ces footballeurs burkinabè qui monnaient leurs talents. Ils sont pleins ces jeunes qui ne manquent pas de qualité et frappent sérieusement à la porte des Etalons A.

 

Le football burkinabè ne peut pas se plaindre de 2013. Elle fut « l'année de notre année » comme dirait un chanteur. Aussi bien les Etalons A que locaux ont réalisé des performances jamais égalé par leurs devanciers. Nous nous attardons sur l'équipe fanion sacrée vice championne d'Afrique en Afrique du sud lors de la plus grande des compétitions footballistique du continent. Des mois sont passés. Les projecteurs sont maintenant tournés vers l'avenir pour d'autres échéances. S'il est vrai que beaucoup quitteront le navire Etalons touchés par le poids de l'âge, il faudra maintenant penser à la relève avec l'intégration de jeunes éléments. Ils sont nombreux à frapper à la porte. Même si l'on reconnait que beaucoup de travail reste à faire pour ces jeunes afin d'aiguiser leurs dents. Si l'on jette un regard retrospectif sur les promotions des Etalons cadets qui ont disputé les mondiaux de 2009 et 2011, l'on constate qu'il y a de la matière. Surtout ceux, qui ont eu un bon suivi dans leur club après ces compétitions. Si Bertrand Traoré et Germain Sanou parmi eux ont déjà émergé en sortant la tête de l'eau avec quelques sélections avec les « A », d'autres peuvent aussi leur emboiter le pas. Et en premier le sociétaire de l'AJ Auxerre de France Souleymane Sawadogo. Le garçon à travers ses multiples prestations prouve qu'il est prêt. Ce qu'il montre dans le championnat de ligue 2 avec son club est extraordinaire. Il n'a rien à envier à ses aînés qui font actuellement la fierté du Burkina Faso. A côté de lui, il y a le 2e buteur de la finale de la CAN cadette 2011 Aziz Kaboré. Un milieu de terrain aussi moderne qu'efficace. Avec quelques apparitions en ligue 1 avec son club Valenciennes, le jeunot était bien parti pour accroitre son temps de jeu dans le championnat de l'élite française n'eut été le changement intervenu entre temps à la tête du staff technique valenciennois. Plus près, il y a le probable ex stélliste Yssoufou Dayo et l'asfasien Alassane Sango. Aboubacar Sidiki Traoré et autre Victor Nikièma avec le temps peuvent aussi espérer. Ils sont bien pleins ces jeunes. Le problème est que beaucoup évoluent pour le moment dans les pépinières des grands clubs. C'est l'occasion de tirer sur la sonnette d'alarme pour que des réflexions soient engagés afin d'assurer une bonne transition en attendant une meilleure gestion du renouvellement de l'élite. Ce qui se pose comme enjeux au niveau de la fédération burkinabè de football, la détection, la formation, le placement et le suivi des jeunes talents. Aussi, il y a lieu de revoir la structuration et la gestion des équipes nationales de jeunes. Tout cela est possible et nécessite une volonté affichée.

Yves OUEDRAOGO

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