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Eliminatoires CAN 2019 : Les Etalons sont prêts pour le marathon !

| 09.06.2017
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Eliminatoires CAN 2019 : Les Etalons sont prêts pour le marathon !
© DR / Autre Presse
Eliminatoires CAN 2019 : Les Etalons sont prêts pour le marathon !
Comme cela est de coutume avant chaque match des Etalons, le sélectionneur Paolo Duarte était face à la presse, hier jeudi en fin de matinée, à l’hôtel Silmandé. Assisté du SG de la Fédération burkinabè de football, du patron de la communication, Gabriel Barrois, et de deux Etalons (Razack Traoré et Aristide Bancé), le sélectionneur a planté le décor de la première sortie de ses hommes, dans ces éliminatoires de la CAN, qui va se disputer au Cameroun.

Logé dans le groupe I, en compagnie de l’Angola, de la Mauritanie et du Botswana, les Etalons effectuent leur première sortie demain samedi 10 juin, au stade du 4-Août. Un groupe que le sélectionneur Paolo Duarte juge plutôt équilibré. « Même si les Etalons sont favoris, du fait de leur vécu et de leur prestation au Gabon, des sélections comme celles de l’Angola, de la Mauritanie ou du Botswana ont leur mot à dire », laissera entendre le technicien portugais, qui s’est empressé d’ajouter qu’il ne suffit pas de se faire passer pour un favori, « il faut le prouver sur le terrain ». Là-dessus, le sélectionneur ne croit pas si bien dire. En remontant les cinq derrières confrontations entre Burkinabè et Angolais, on constate que cette sélection de Palancas-Négras n’a pas toujours été facile à manœuvrer. Lors des éliminatoires de la CAN Mali 2002, les Etalons l’avaient remporté sur le score de 1 but à 0, avant d’essuyer une défaite au retour sur le score de 2 buts à 0 En Guinée Equatoriale, les Etalons s’étaient inclinés sur la note de 2 à 1, alors que lors des éliminatoires de cette CAN, Ils avaient largement pris le dessus par 3 à 0, avant de concéder le nul au stade du 4-Août sur le score de 1 but partout. Ce qui donne un bilan de 2 victoires chacun et 1 nul.

Jaugé sur la base de ces cinq derniers matchs, il convient de ne pas négliger ce premier adversaire de ces éliminatoires, d’autant plus que, comme le rappelait fort justement Aristide Bancé, «une première sortie après la CAN n’est jamais facile», surtout après une aussi brillante prestation. Plus que l’adversaire, ce que semble redouter Paolo Duarte, c’est cette période faite de fatigue. «C’est la fin de saison, après plusieurs matchs et plusieurs voyages, les joueurs sont fatigués». Pour lui, cette période de pré-vacances n’est pas toujours facile à gérer, cependant, le fait de jouer à domicile constitue un avantage considérable, du point de vue récupération et du point de vue mental, parce que la présence de la famille est un facteur important. En un mot, le facteur mental serait très déterminant dans cette rencontre.

Comme à son habitude, le technicien portugais et son staff n’ont pas chômé. Le maître à penser des Etalons a visionné et révisonné les vidéos des matchs de l’adversaire, à telle enseigne qu’il connaît tous les joueurs de la sélection angolaise. «Il y a eu un renouvellement au sein de cette équipe, avec notamment l’absence d’au moins 5 titulaires. Mais est-ce à dire que la sélection s’est affaiblie ?» Non, dira-t-il. D’où son abnégation à décortiquer le jeu adverse dans son ensemble, question d’en déceler les faiblesses et les forces. Mais «indépendamment des forces et des faiblesses» supposées des Palancas-Négras, «le plus important reste la qualité des Etalons», martèlera Duarte. C’est ce qui explique son exigence envers les joueurs. «On m’exige des résultats, moi aussi, j’exige un effort aux joueurs. Quand je constate qu’un joueur ne donne pas le maximum pour mériter sa place, je le remplace», relève Duarte. Il en est de même des binationaux. On ne vient pas en terrain conquis, fait comprendre le sélectionneur. Les places sont chères, ils doivent se battre pour gagner la leur .

Hamed junior

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