CHAMPIONNAT D’AFRIQUE DES NATIONS 2014 : Les Etalons face à leur destin demain à Niamey

| 26.07.2013
Réagir
CHAMPIONNAT D’AFRIQUE DES NATIONS 2014 : Les Etalons face à leur destin demain à Niamey
© DR / Autre Presse
CHAMPIONNAT D’AFRIQUE DES NATIONS 2014 : Les Etalons face à leur destin demain à Niamey
Samedi 27 juillet 2013, sous le coup de 16h (heure locale), 15h TU, les Etalons locaux croiseront les crampons avec le Mena du Niger au stade Seyni Kountché de Niamey pour le compte du match retour des éliminatoires du Championnat d'Afrique des nations (CHAN) Afrique du Sud 2014. Au match aller, joué le 8 juillet dernier à Ouagadougou, les Etalons s'étaient imposés par 1 but à 0. Avant leur départ, dans la soirée du 24 juillet pour Niamey, nous leur avons rendu visite au Centre omnisports des Etalons où ils ont affûté leurs armes.

 

Brama Traoré, sélectionneur national des Etalons locaux, était bien confiant lorsque nous l'avons rencontré dans l'après-midi du 23 juillet au Centre omnisports des Etalons (COMET), où ses poulains et lui effectuaient leur dernière séance d'entraînement avant de s'envoler dans la nuit pour Niamey. Dans la capitale nigérienne, ils auront à en découdre le 27 juillet à 15h TU avec le Mena, dans le cadre du dernier tour des éliminatoires du Championnat d'Afrique des nations (CHAN) 2014. Lors de nos échanges, le technicien burkinabè a affirmé que ses poulains sont prêts à défendre leur unique but marqué à Ouagadougou. « Que ce soit sur le plan physique, technique, tactique ou mental, je peux vous confirmer que mes joueurs sont au top et par conséquent prêts à se battre pour la victoire », a-t-il confié. Et d'ajouter que « nous allons au Niger pour gagner ». Les mêmes mots ont été employés par le capitaine de l'équipe, le gardien de but Mohamed Kaboré, qui, très confiant et motivé, soutient qu'ils sont gonflés à bloc et vont décrocher le ticket de la qualification du Burkina. « Nous allons nous battre sur toutes les balles, et nous donner à fond pour ce match parce que nous sommes à un pas de la qualification. Et pour cela, il nous faut un match nul ou une victoire », a dit le capitaine. Cette qualification, Brama Traoré sait qu'elle ne sera pas facile à arracher face à des Nigériens qui n'ont pas fini de digérer non seulement leur défaite à l'aller, mais aussi l'humiliation (4 à 0 à Ouaga et 1 à 0 à Niamey) que leur ont infligée Moumouni Dagano et ses camarades au cours des matchs comptant pour les éliminatoires du mondial 2014. Et Brama Traoré de confier : « Nous savons qu'ils useront de toutes les stratégies pour nous déstabiliser. Pour cela, nous nous sommes préparés à toutes les éventualités. L'important pour nous, c'est de nous qualifier ». Il prévoit donc mettre l'accent sur la défense pour préserver l'acquis du match aller. Au demeurant, fait–il savoir, « si nous pouvons scorer, nous allons le faire. Dans le cas contraire, le but marqué chez nous doit être vaillamment défendu ».

Au niveau de l'effectif, Brama Traoré indique que Ousséni Yéyé 1er jumeau s'est blessé lors des derniers matchs du championnat national, mais rassure que des remplaçants compétents sont disponibles. Si les Etalons obtiennent leur qualification, ce sera une première dans l'histoire du Burkina de participer à une phase finale du CHAN. Pour pousser ses poulains à cet exploit, Brama Traoré lance un appel à tous ceux qui peuvent se rendre à Niamey à le faire. Se prononçant sur la rumeur qui circule actuellement, selon laquelle un compromis aurait été trouvé entre le Niger et le Burkina pour que l'un parte au mondial et l'autre en Afrique du Sud pour le CHAN, le sélectionneur national affirme n'être au courant de rien. « A l'heure où je vous parle, aucun dirigeant de notre football, aucune autorité du pays et aucun Nigérien n'est venu me voir pour me parler de cela. Ce sont des rumeurs, c'est tout », a dit le coach avant d'ajouter : « Le championnat d'Afrique n'a rien à voir avec le mondial. Nous sommes à un pas de rentrer dans l'histoire ; pourquoi sacrifier cela pour la Coupe du monde ? Si la rumeur est vraie, nous disons non. Cela m'étonnerait même parce que je sais que nos dirigeants et autorités ne vont jamais donner leur accord pour un tel compromis », a-t-il confié.

Yannick SANKARA (Envoyé spécial à Niamey)

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité